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Photo du rédacteurPhilippe Martinez

Le Martinator, premier champion du monde Moto GP sur une moto satellite.



Il l'a fait, il l'a réussi, il l'a réalisé, Jorge Martin est devenu pour la 1ère fois champion du monde Moto GP.


Aux statistiques hors normes de Pecco Bagnaia et ses 11 victoires, il a opposé une régularité digne d'un vieux briscard.


Et même si aujourd'hui, il n'y a plus de différences au niveau matériel entre les équipes officielles et la plupart des équipes indépendantes, il n'en reste pas moins que c'est un exploit de réussir à remporter le titre de champion du monde dans une équipe satellite.


Jorge Martin savouvera cet hiver car dès demain, il sera dans le garage Aprilia pour tester sa position sur la moto et dès mardi, il sera dessus pour le test d'après saison.


Un nouveau challenge l'attend, celui de concurrencer les Ducati avec un matériel inférieur.


Quelle émotion. J'ai attendu si longtemps pour voir mon nom sur le grand trophée. Les sept derniers tours ont été très fatigants, j’ai essayé très fort de rester concentré. Même si tout me passait par la tête pendant ces tours, je devais penser à mon équipe, à ma petite amie, même à la façon dont ma mère me préparait des pâtes lorsque j'étais sur la mini-moto. Mais d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi à garder le rythme.
Il est très important pour moi de remercier Ducati. Ducati m’a permis d’entrer en Moto GP et j’ai bénéficié d’un énorme soutien dès le premier jour. Lorsque j’ai concouru pour le titre, j’ai toujours eu le meilleur matériel.
Ce qui m'inquiétait le plus, c'était le choix des pneumatiques. Il y avait plusieurs options et je pensais que, vu le niveau très élevé du Moto GP, il pouvait vite arriver de ne finir que dixième. Nous avons ensuite opté pour la solution la plus conservatrice et cela a fonctionné.»
Aujourd'hui, c'est le jour pour célébrer et profiter de tout. Et puis nous verrons quel numéro je porterai sur ma nouvelle moto mardi. J'ai aussi vraiment hâte de lire le prochain chapitre. En dehors de cela, nous n’avons toujours pas de mots pour décrire ce qui s’est passé aujourd’hui.

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