Jack Miller : "Fabio avait la victoire à portée de main, même avec le vent, il volait."

Jack Miller a réalisé une très bonne course ce dimanche à Silverstone, il a même occupé la seconde position sur plusieurs tours en début de course.

Mais contrairement à d'habitude où le rythme de Jack finit par ralentir au fut et à mesure, celui-ci a fait le yoyo.

Il a ralenti, puis il a retrouvé un second souffle après la mi-course mais son malheur a été de voir plusieurs Ducati autour de lui et nous savons que les Yamaha sont mal à l'aise quand elles font face à des moteurs en V en bagarre.

Il a vu ainsi Marc, puis Franco et Alex le devancer et aussi Acosta sur la toute fin.

Au final, une 7ème position et la satisfaction de remonter la pente après plusieurs résultats blancs depuis Austin.

Dans quelques jours, Miller saura s'il est maintenu ou pas chez Pramac en 2026 car il arrive en fin de contrat et qu'un pilote Turc lorgne sur un guidon.

Je me sentais bien, j'étais à l'aise derrière Marc , et après quatre tours, j'ai vu que le rythme de Marc Márquez baissait un peu, et j'ai pensé pouvoir le dépasser. Et juste à ce moment-là, alors que j'envisageais cette manœuvre, Franco est arrivé.

Morbidelli est parti, et je suis parti avec lui et Alex. J'ai essayé de faire tout ce que j'ai pu, mais c'est difficile de se battre avec eux.

Nous avons un package très solide, mais nous devons améliorer nos trajectoires quand nous sommes en groupe. Nous allons travailler là-dessus ; le week-end a été très positif pour Yamaha.

C'était une course amusante , mais j'aurais aimé terminer quelques positions plus haut. Comme je l'ai dit, quand je me suis retrouvé à me battre avec ces gars, surtout à la fin, quand Álex m'a dépassé au virage 9 et que je suis resté coincé au sol à l'extérieur, c'était vraiment difficile. Mais c'était bien de se retrouver à nouveau face à eux.

Ce qui est arrivé à Fabio a été dévastateur. Aujourd'hui, il avait la victoire à portée de main , même avec le vent, il volait. La victoire était très proche. Et aujourd'hui, avec le vent, les Ducati semblaient avoir un peu plus de mal à nous dépasser. Fabio savait où étaient ses repères et roulait dans sa zone de confort.