Jack Miller et Miguel Oliveira ont jusque cet été pour faire leurs preuves.

Ce week-end, le team manager de l'équipe Yamaha a fait une sortie remarquée.

En déclarant que ce n'est pas au manager de Toprak Razgatlioglu de fixer les échéances pour un éventuel contrat, nous avons quand même appris que Yamaha donnait aux deux pilotes Pramac jusqu'à cet été pour faire leurs preuves.

Au début, nous pensions que la piste la plus probable pour Toprak était Honda, la piste reste crédible mais il semble que cela soit Yamaha qui tienne la corde.

En fait, nous avons l'impression que Pramac voudrait recruter un autre pilote ou Toprak mais ne veut pas l'annoncer trop tôt pour ne pas mettre une trop grosse pression sur Jack Miller et Miguel Oliveira.

Mais à partir de maintenant, les deux pilotes vont être en compétition, il semble que le plus performant des deux sera gardé.

Selon des sources au sein du Paddock du Superbike, Honda a proposé à Jack Miller de les rejoindre en 2026. Bien sur, il n'acceptera que si Yamaha lui montre la porte de sortie.

Pour Miguel Oliveira, son contrat court jusque fin 2026 mais si Paolo Pavesio, directeur général de Yamaha Motor Racing ne l'a pas évoqué, c'est qu'il est clair qu'il doit y avoir une clause de performance pour que Miguel puisse continuer en 2026.

Pour finir, voici ce que Paolo Pavesio pense des performances de Jack Miller et sur les échéances pour les pilotes Pramac :

C'était l'événement numéro 6 et bien sûr je sais qu'il y a une tendance à prédire ce qui va se passer ensuite. Nous tirerons des conclusions sur ce que nous avons et ce que nous voulons avoir avant les vacances d’été.

Avant cela, ce serait trop tôt pour nos pilotes actuels. Il serait très injuste, surtout envers Miguel, de mettre un terme à tout cela maintenant. Sa blessure était plus grave que ce que nous pensions au départ.

Jack a envoyé un signal avec ses deux premières courses. Il venait d'un autre fabricant, il était frais et il n'y avait aucune attente. Lorsqu'il a roulé pour la première fois sur la moto 2025, il est immédiatement tombé amoureux de la sensation de la roue avant, ce qui est notre point fort.

Son style de pilotage convenait immédiatement à la moto ; nous avions déjà fait beaucoup de changements au cours de l'hiver. À partir de ce moment-là, les pilotes nous ont donné beaucoup de choses, pas seulement des données. Il y a aussi beaucoup de concurrence interne ; ils se poussent l'un l'autre.

Je suis content de Miller pour deux raisons principales. Il a montré dès le début au groupe Yamaha que la moto avait aussi quelque chose à offrir à un pilote qui vient d'un autre constructeur.

Théoriquement, il lui aurait fallu un certain temps d'adaptation : il n'avait aucun feeling lors du premier test à Barcelone. J'aime aussi son attitude : c'est un joueur d'équipe et il pense positivement.

Même lors des week-ends difficiles, où il ne pouvait pas donner le meilleur de lui-même, il chute aussi un peu trop souvent, ​​il avait une influence positive sur le groupe. En fin de compte, c'est un sport dans lequel il y a du chronométrage et des classements. Nous attendons de lui plus de constance, et il le fait lui-même.