Cecchinello : "J'ai eu peur quand j'ai vu Johann plus rapide que Marquez".

Ce dimanche, le patron de LCR n'en croyait pas ses yeux et il s'est fortement inquiété quand il a vu son pilote Johann Zarco rouler une seconde au tour plus vite que Marc Marquez.

Il s'est demandé si Johann n'allait pas partir à la faute et que ce n'était pas la peine de rouler aussi vite.

Après coup, il pense que Zarco a adopté la bonne stratégie, il explique tout cela :

Le problème était que le deuxième pilote le plus rapide était Marc Márquez. Il est habituellement incroyablement rapide dans ces conditions, où il est généralement une seconde plus rapide que tout le monde.

Cette fois, c'était l'inverse, nous étions une seconde plus rapides que Marc et nous avions très peur qu'il fasse une erreur.

Les conditions étaient telles qu’un pilote expérimenté, réfléchi et précis comme Johann pouvait faire la différence. Évidemment, comme nous le savons, la frontière entre être un héros et être un… connard est très, très mince.

Nous avons donc souffert jusqu'à la fin, aussi parce que le deuxième était Marc Márquez, un coureur qui dans ces conditions donne habituellement une seconde à tout le monde, au lieu de cela c'est Johann qui a donné une seconde par tour à Marc. Cette situation nous a beaucoup inquiétés.

Il y avait une crainte de ruiner un résultat extraordinaire, et il n'était même pas nécessaire de gagner avec 20 secondes d'avance sur Márquez.

Quand on est revenu après le changement de moto, Marc était à 8 secondes, puis à 9, 10, 11, 12... on était assez inquiets, mais au final je pense qu'un pilote du calibre de Zarco entre dans un état de transe à un certain moment.

C'est comme être dans un tunnel et ce serait un problème si vous rompiez ce rythme car vous pourriez perdre votre concentration. Il a choisi la stratégie d’imposer son rythme quelles que soient les conditions extérieures.