
Ce samedi, nous apprenions la prise majoritaire de Liberty Media dans les actions du Moto GP.
Ceci à hauteur de 86% contre 14% pour la Dorna. Le rachat ne sera effectif que lorsque les autorités de la concurrence donneront leur accord, c'est à dire vers fin 2024.
Mais Carmelo Ezepleta qui a 78 ans entend rester aux manettes mais il sait que le moment venu, Liberty Media en tant qu'actionnaire majoritaire va vouloir mettre aux postes de responsabilité des personnes qu'ils auront désigné.
Et pour rassurer les autorités anti-trust, les différents responsables de la Dorna et de Liberty Media Carmelo confirment que les entités F1 et Moto GP resteront distinctes.
Carmelo Ezpeleta, PDG de la Dorna :
Liberty Media a examiné attentivement nos comptes et a été satisfait de la manière dont l'entreprise est gérée. Mais pour nous, il était important d'avoir accès à leurs ressources et à leurs connaissances, pour mieux décrire notre championnat.
Personne ne travaillera pour les deux entités et me concernant je ne pourrai pas rester éternellement. La Dorna peut très bien avancer avec ou sans moi.
Greg Maffei, PDG de Liberty Media :
Nous envisageons une approche distincte pour la gestion de la Formule 1 et du Moto GP, assurant que chaque entité reste autonome dans ses activités de commercialisation. Cet aspect, nous l’espérons, favorisera l’approbation des autorités réglementaires.
Notre position actuelle nous permet de prendre le temps nécessaire pour assurer un processus d’approbation réglementaire lisse et sans heurts, contrastant avec les pressions subies par CVC en 2006.
Renee Wilm, responsable juridique chez Liberty Media :
L’environnement médiatique a considérablement changé en deux décennies. Nous anticipons une interaction constructive avec les régulateurs pour mettre en lumière ces changements, ainsi que notre engagement envers le maintien de l’indépendance entre la Formule 1 et le Moto GP.
Nous envisageons de soumettre notre dossier non seulement à l’Union européenne mais également au Royaume-Uni, au Brésil, à l’Australie, à l’Espagne et à l’Italie, avec l’objectif d’obtenir une autorisation rapide.
Il s'en balek un peu maintenant de rester ou non Tonton Carmelo.
Au prix où il a vendu son commerce, il a mis la famille Ezpeletta à l'abri du besoin pendant plusieurs générations.
Et puis, prévoyant qu'il est, il avait déjà placé son fils Carlos à une bonne place avant de vendre avec certainement un très beau contrat. S'il se fait virer, il ne devrait pas partir sans indemnité.
On doit savoir compter chez les Ezpeletta.