Stefan Bradl : "Les constructeurs japonais ont été trop conservateurs".

Le principal pilote testeur du Honda HRC de ces dernières années s'apprête à changer de rôle en 2025.

Un chiffre étonnant quand on parle d'un pilote d'essais, Stefan Bradl a couru 36 grands prix ces 5 dernières années, répartis ainsi :

2020 : 11

2021 : 5

2022 : 8

2023 : 6

2024 : 6

Et si la majorité de ces grands prix l'ont été en remplacement de Marc Marquez, il a aussi remplacé de nombreuses fois Joan Mir ces deux dernières saisons.

Et ce programme très chargé en plus de son rôle de pilote d'essais l'ont usé physiquement.

Aujourd'hui, il voit arriver d'un bon oeil le recrutement d'Aleix Espargaro et de Takaaki Nakagami pour devenir les princpaux pilotes testeurs.

D'ailleurs pour le dernier test à Buriram ce mois de janvier, Stefan Bradl n'a pas été convié au contraire d'Aleix et de Takaaki.

Quel est votre nouveau rôle après les nouveaux recrutements ?

La charge de travail ces dernières années était excessive. Je pense que Nakagami et Aleix Espargaró ont toujours cet esprit de course, puisqu'ils étaient pilotes à plein temps cette saison. Pour moi, cette nouvelle dynamique est un soulagement et j'en suis content.

Si j'avais vraiment voulu et poussé pour une ou deux wildcards supplémentaires, cela aurait été possible. Mais étant donné les circonstances actuelles, il est plus probable que je reste pilote d’essai.

Qu'avez-vous à nous dire sur les problèmes de Honda ?

Ce n'est pas quelque chose qui date de cette année, c'est un problème qui dure depuis longtemps. Honda a perdu du terrain face aux constructeurs européens, qui ont pu profiter de la réglementation de manière plus agressive, notamment dans des domaines tels que l'aérodynamique et les dispositifs de hauteur.

Les constructeurs japonais, en revanche, ont été trop conservateurs.