Marco Bezzecchi : "Voici pourquoi je n'ai pas pu attaquer Marc Marquez".

Ce dimanche, on a eu un remake du sprint du samedi.

Tout comme Alex samedi, Marco était très fort ce dimanche, seul problème, c'était assez fort pour passer tout le monde sauf Marc Marquez.

Le leader du championnat du monde a évité de se faire attaquer en adoptant la même tactique sur les deux courses, pousser fort dans les virages à gauche et freiner très tard.

Et Bezzecchi a pu constater qu'il lui serait impossible de passer car Marc calquait son rythme sur celui de son poursuivant.

Voici les impressions de Marco Bezzecchi :

C'était une superbe course. Le départ n'était pas optimal, mais j'ai immédiatement réussi à dépasser Morbidelli et à me placer derrière le groupe le plus rapide. J'ai remonté des positions jusqu'à la deuxième place.

Derrière Marc, j'ai commencé à attaquer, il était vraiment rapide. Dans la première partie de la course, nous le contrôlions un peu , j'essayais de rester derrière lui car je voulais que la pression des pneus avant soit correcte. Je n'avais jamais essayé les pneus durs pendant le week-end, donc c'était une inconnue.

À partir de la mi-course, Marc a changé de rythme, tandis que je commençais à être un peu plus dans le coup. Surtout au 15e, le dernier virage à gauche, il m'a toujours distancé de quelques mètres.

J'étais très fort au freinage de la chicane, mais je n'ai jamais réussi à me rapprocher suffisamment pour tenter ma chance. J'ai essayé de rester au plus près et de lui mettre la pression, mais il n'a jamais commis d'erreur. Dans les derniers tours, j'ai ralenti, j'avais atteint la limite avec le pneu arrière. En tout cas, je suis content.

J'avais l'impression d'être assez rapide en virage 3. Nous avons beaucoup travaillé ce week-end pour corriger mon pilotage. Ça a fonctionné, j'étais rapide, mais Marc est toujours très fort dans les virages à gauche.

Je me suis rapproché de lui, mais avec l'aspiration, il est difficile de rester proche sans prendre de risques. Je perdais constamment quelques mètres. Cependant, je me suis amusé, j'ai poussé la moto au maximum.

il faut dire que notre moto manque encore un peu de stabilité à haute vitesse. Quand je la pousse avant ou juste après les virages, on a encore du mouvement, donc je n'arrive jamais à être assez stable pour effectuer un bon freinage.

Quand j'ai dépassé Pecco, il n'avait pas très bien fait le 15, alors j'ai réussi à rester près de lui. Mais Marc était toujours rapide , bien plus que moi. J'aurais dû faire un freinage fou et je n'y suis pas parvenu. Le voir de près m'a beaucoup appris, j'espère que cela me sera utile pour l'avenir.