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Photo du rédacteurPhilippe Martinez

Marc Marquez : "Le cadre Kalex pardonne + les erreurs mais..."



Le problème avec un pilote comme Marc Marquez est qu'il est très difficile de dire si c'est lui qui fait que la moto va vite ou si c'est la moto qui est au top.


Nakagami après la course du grand prix de France se demandait encore quelle était le pourcentage de réussite du cadre Kalex dans la bonne course de Marquez.


On a connu cela avec Casey Stoner sur la Ducati entre 2007 et 2010, moto presque nulle part avec les autres pilotes et au top avec Stoner.


En février 2018, Stoner faisait sa dernière apparition lors du test officiel de Sepang sur une Ducati et les autres pilotes de la marque ont été stupéfaits quand ils ont vu que Stoner avait réalisé le meilleur temps du 1er jour. Là où ils ont mis 3 jours pour battre le temps de Casey, lui a trouvé la limite dès le 1er jour.


Et là est le problème pour les ingénieurs de n'importe quelle marque, c'est d'être confronté à un pilote si spécial que le développement de la moto est difficile à réaliser.


Alors dans le cas présent, il reste à écouter les propos du pilote en question mais on se demande si avec le chassis précédent, le résultat n'aurait pas été le même.


Marc Marquez :


Le châssis fait une petite différence et aide un peu. Dans les virages en milieu de courbe, je préfère le châssis précédent. Une de mes forces est de tourner rapidement dans les virages.


Il semble qu'avec le châssis Kalex, il faille un peu adapter son style de pilotage. Vous pouvez aller un peu plus loin et revenir sur la ligne. Avec l'autre c'est plus critique et il est plus difficile de comprendre le pneu avant. Avec le nouveau châssis, vous semblez être averti plus souvent à l'avance.


Notre faiblesse est toujours de freiner la moto et d'accélérer. Je ne sais pas si c'est le châssis, l'aérodynamique, le moteur ou une combinaison de tout cela. Je l'ai dit l'année dernière et je m'en tiens à cette approche : je dis où je perds, mais pas comment m'améliorer. Parce que je ne suis pas l'ingénieur.


Je fais de mon mieux sur la piste. J'essaie de survivre dans les courses que je subis. J'essaie de trouver un moyen d'être rapide sur un tour et j'essaie de trouver un moyen d'être régulier en course. Mais ensuite, j'entre dans les stands et je dis quelles sont nos faiblesses et où nous perdons le plus. Après cela, les ingénieurs doivent réfléchir à la façon d'apporter une amélioration.

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