Marc Marquez : "Ce week-end, les problèmes viennent de moi et pas de la moto".

Pour la 1ère fois en 2025, on a vu un Marc Marquez en difficulté.

Se cherchant à chaque séance sans jamais trouver le bon style pour aller vite.

Car il ne se cache pas, il a essayé des tas de réglages et quand on en a fait le tour, il dit que ce sont pas les réglages qui sont en cause mais le pilote.

Il sait qu'il a été fort une seule fois ce week-end, c'était avec le medium ce vendredi et il espère être plus à l'aise demain mais il se méfie énormément du vent qui devrait être encore plus fort demain.

C'était un de ces jours où l'on réfléchit à la manière de perdre le moins de temps possible. Il ne s'agissait pas de gagner du temps, mais de ne pas en perdre.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai des problèmes. Nous avons beaucoup modifié la moto ce week-end, mais au final, on tourne toujours en rond et on revient toujours au même point. Si on essaie plusieurs réglages et qu'on n'est pas à l'aise, c'est que le problème vient de nous. Pas de la moto.

Beaucoup de pilotes ne comprennent pas ça. Si vous testez quatre réglages différents et que les problèmes persistent, il est clair que le problème vient de vous, et non de la moto. Je dois travailler mon style de pilotage pour dimanche.

Il sera intéressant de voir où nous en sommes avec le pneu arrière medium. Je me sentais vraiment bien avec ce pneu vendredi. Quand j'ai mis le pneu tendre, j'ai commencé à avoir des problèmes. Tout le monde doit rouler avec le pneu avant moyen demain ; le soft ne survivrait pas à la course. Nous sommes donc excités, mais Alex est plus rapide que nous ici.

Alex pilote la même moto que moi. Nous sommes tous sur la GP24, ça ne change rien. Il a un style de pilotage différent dans ces longs virages à droite, ce qui préserve aussi les pneus. C'est là que réside mon point faible, mais je ne peux pas progresser. Depuis ma blessure, j'ai toujours eu des problèmes dans les longs virages à droite. Mais j'ai d'autres points forts, et nous devons les exploiter.

On a sauvé samedi, demain il faudra sauver dimanche. Quand j'étais derrière Álex, le pneu avant s'affaissait, mais j'ai eu une très forte rafale d'air au virage 11, en entrant, et j'ai failli m'écraser.

Ces rafales rendent le pilotage très difficile car on ne sait pas ce qui va se passer à chaque tour. Demain, ce sera encore pire , des rafales très fortes sont attendues, nous devrons donc être plus vigilants que jamais.