Joan Mir :" Je n'aime pas terminer 7ème mais dans les circonstances actuelles..."

Le champion du monde 2020 a réalisé son meilleur résultat le dimanche depuis le grand prix d'Indonésie en 2023 (5ème).

Et finir une course le dimanche soulage Joan Mir, il était déjà 10ème à Silverstone, il fait mieux aujourd'hui avec la 7ème position.

C'est seulement la 3ème fois de l'année que le pilote espagnol finit une course dominicale.

Et même si Joan voudrait davantage, dans les conditions actuelles, il peut se réjouir de ce résultat :

La vérité, c'est que dans la situation actuelle, c'est très bien, une septième place. Je n'ai jamais été satisfait d'une septième place. Et la vérité, c'est que dans cette situation, on se réjouit. Aujourd'hui, pratiquement personne n'a commis d'erreur ; c'était un résultat assez réaliste.

J'ai le sentiment d'avoir tout donné, et on ne peut pas faire grand-chose de plus avec ce qu'on a eu aujourd'hui. Je repars donc avec un bon sentiment, avec le travail accompli, mais il est clair qu'il reste encore beaucoup à faire. Et quand on se bat avec les autres, on se rend compte qu'il reste beaucoup à faire. Et c'est la réalité actuelle.

Nous avons un essai demain pour voir si nous pouvons progresser, mais comme je l'ai dit, c'était assez difficile pour moi de me battre avec tout ce monde. Il y a des moments en course où l'on se retrouve avec un pilote devant soi et un autre derrière soi.

C'est très difficile à gérer, car on sait qu'on ne pourra pas dépasser le pilote devant soi, mais que le pilote derrière soi pourra le faire. Et si on dépasse ensuite, il y a un autre pilote derrière soi qui, même s'il est plus lent, ne pourra pas le dépasser. C'est une course où j'ai réussi à gérer ça.

J'ai pu dépasser des motos que je considère comme plus compétitives que les nôtres, j'ai pu voir des choses, me battre et je suis content. Comme je l'ai dit, content car avec le package dont nous disposons, l'équipe et moi pensons avoir fait du bon travail ce week-end.

Il faut améliorer l'adhérence et le moteur. Ce sont les deux pièces restantes. Mais je vous le dis, nous allons nous battre et travailler pour l'améliorer.

Aujourd'hui, je perdais beaucoup dans le dernier secteur, à la sortie du virage 15 et dans le dernier virage, c'est incroyable.

Quand j'ai pu me battre avec Di Giannantonio, je me suis dit : "J'essaierai de le dépasser au 14e tour", et à la sortie du 15e tour, je me suis dit : "Je suis allé trop loin". Puis je me suis dit : "Bon, il faut que je le dépasse dans le premier secteur." J'y suis parvenu, j'ai creusé un écart, et une fois que j'aurai une demi-seconde d'avance, je pourrai l'empêcher de me dépasser, car si j'ai trois dixièmes d'avance, ils me me reprendra.

Donc, comme je l'ai dit, se battre comme ça avec ces motos-là, c'est compliqué. Et c'est aussi un peu ce qui m'arrive avec les KTM. J'ai aussi du mal à suivre les KTM en ligne droite.