Une page va se tourner, Hervé Poncharal va quitter la présidence de l'IRTA !
- Philippe Martinez
- 17 mai
- 2 min de lecture

Après 20 années de bons et loyaux services, notre Poncharal national va quitter l'International Road-Racing Teams Association.
Cette association en concertation avec la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et la MMSA (Association des Constructeurs) s'occupe des affaires du Moto GP depuis sa création depuis 1986.
L'IRTA a vu son rôle prendre beaucoup d'importance au fil des années et depuis 2005, Hervé Poncharal était celui qui représentait les équipes face aux instances internationales.
Depuis 20 ans, Poncharal a toujours été réélu, aucune autre personne crédible ne faisait le poids.
Mais aujourd'hui, il est temps de passer la main et Hervé Poncharal a remarqué à la dernière réunion en Argentine que certains voulaient parler de la présidence lors de la réunion qui aura lieu à Silverstone la semaine prochaine.
C'est à ce moment là qu'il a décidé qu'il fallait passer la main et Hervé a un nom tout prêt pour être son successeur, laissons-lui la parole.
Vingt ans, c'est très long et il est très rare qu'une personne reste en poste aussi longtemps. D'une certaine manière, il est bon que les structures démocratiques évoluent constamment. C'est pourquoi je n'ai jamais hésité à occuper le poste de président de l'IRTA.
J'ai déjà proposé mon poste à plusieurs reprises lors des réunions et j'ai également motivé d'autres membres du comité d'équipe. La réponse a toujours été la même : Hervé, continue. Ainsi, aucun autre nom n'a jamais figuré sur les bulletins de vote présidentiels.
Lors du Grand Prix d'Argentine, un échange a eu lieu en préparation de notre assemblée générale de mai à Silverstone, qui comprendra également l'élection du président. Les constructeurs se sont demandés si un autre candidat devait assumer la présidence de l'IRTA. C'était le moment idéal pour moi. J'ai sollicité les suggestions des membres et exposé mes positions.

Mais là encore, aucune initiative n'a été prise. Après une période de réflexion et de consultation avec Carmelo Ezpeleta, qui m'a accompagné et inspiré comme personne d'autre dans ma carrière professionnelle, j'ai moi-même proposé un successeur : Lucio Cecchinello.
Outre le fait que Lucio possède la deuxième équipe la plus ancienne du paddock après Tech3 et qu'il a lui-même piloté, son histoire et ses méthodes de travail sont très comparables. Il a eu des structures dans toutes les catégories de GP et n'en est pas moins bien connecté. Il connaît tous les aspects et est un propriétaire d'écurie de la vieille école.
Au début, Lucio était très réservé, mais pas hostile. Après avoir parlé avec moi et Carmelo, il a donné son accord. Et donc j'ai échangé mon nom sur la liste des candidats contre le sien. Il est toujours là, seul sur la liste des candidats. Mais peut-être qu’un autre candidat se présentera d’ici la date limite du 21 mai ? Une chose est sûre : je démissionnerai de mon poste. Je vais probablement verser une larme, mais c'est le bon moment pour ce changement.
Lucio Cecchinello serait un bon choix.
Il coche pas mal de cases, a été pilote, patron d'écurie, parle anglais, italien, français, connait bien la culture nippone.
Ce ne serait pas le pire des prétendants à la place de ce titre que l'on ne qualifiera pas seulement d'honorifique.