Même si d'autres pilotes ont essayé de l'imiter, personne n'a pu égaler les célébrations de victoires de Valentino Rossi.
L'imitation qui a failli tourner au tragique est celle de Jorge Lorenzo à Jérez en 2010 quand il a sauté dans une étendue d'eau. Il n'avait pas pris en compte que la combinaison allait se remplir d'eau et qu'il pouvait couler. Heureusement des spectateurs sont venus le secourir alors qu'il était sur le point de couler.
Et l'année suivante, sur le même circuit, il a essayé un étang moins profond mais a fait une superbe glissade :
Bref, n'était pas Vale qui voulait.
Et Uccio nous en dit + sur la préparation de ces célébrations qui demandaient pas mal de préparations :
Les gags, les sketches ont toujours été des bêtises, mais pas entièrement. Ils ont aidé Vale à se détendre, car rappelons-nous qu'il était très jeune lorsqu'il a commencé à remporter les premiers Championnats du monde.
C'était une situation difficile, surtout dans les premières années du 500 et du Moto GP quand il était déjà une superstar, mais il n'avait que 22-23 ans et ramenait aussi l'atmosphère de Tavullia sur les circuits.
Il me demandait toujours avant de m'endormir si les sketchs étaient préparés, si chacun connaissait sa place, si les t-shirts commémoratifs étaient arrivés.
Et je lui disais de rester calme, d'aller dormir car nous allions disputer le championnat du monde le lendemain! Il a toujours été très attentif à ces détails.
Bien sûr, de la poupée gonflable du Mugello aux quilles, c'est normal et important parce que se moquer de soi, jouer à 30 ans est différent de jouer à 17 ans. Mais le concept est toujours le même, toujours un peu bête, ironique.
Dans quelle mesure était-ce préparée?
Je dirais 70% de raisonnement contre 30% d'improvisation.
Je me souviens que nous nous retrouvions toujours tous ensemble au Fan Club pour étudier les gags.
Les idées étaient toujours celles de mon père ou de Flavio Frattesi, nous étions inquiets car c'étaient vraiment deux idiots et nous avons donc décidé qu'il valait mieux se rencontrer pour en parler, qu'ils expliquent ce qu'ils voulaient faire.
En pratique, c'était nous, les petits, qui devions tenir les adultes à distance. Lors de ces réunions, ils nous ont présenté des gags et ils n'ont pas été motivés. Il y en avait toujours un pire que l’autre.
Vale et moi avons ri comme un fou comme celui des quilles : ils nous en ont présenté 2 ou 3 et nous avons choisi la moins bête.
