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Tito Rabat : "Je n'ai pas aimé le Moto E et j'ai une affection pour le Moto 2".



Cette photo ne rajeunit pas Tito Rabat et Marc Marquez. C'était en 2008 et les deux pilotes ont été coéquipiers lors de la 1ère saison de Marquez en 125.


Pour la petite histoire, Marc avait terminé 13ème du championnat avec 63 points et Tito Rabat 14ème avec 49 points.


Et pendant que Marquez grimpait vite dans la hiérarchie, Tito Rabat restait englué en milieu de peloton sauf dans sa 6ème année où il termina 6ème du championnat 125 en 2010.


Et c'est en Moto 2 que Tito a été le plus compétitif, 10ème lors de sa première année, 7ème la seconde année, 3ème la 3ème année et champion du monde l'année suivante en 2014.


Une année où il a été ultra dominateur avec 7 victoires et où il a devancé Mika Kallio et Maverick Vinales.


Et il termina sa carrière en Moto 2 par une 3ème position au championnat du monde en 2015 derrière Johann Zarco et Alex Rins.


En 2016, il était temps de passer en Moto GP et il vécu la galère sur des motos indépendantes pendant 5 années. Deux années chez Honda et trois années chez Ducati.


En 2021, direction le WSBK, toujours dans une structure privée et toujours la déception avec une 16ème position au final.


En 2022, Tito décida de se ressourcer au pays, ce qui semble lui avoir réussi puisqu'il remporta le championnat national de Superbike.


En 2023, il alterna entre championnat du Moto E et la moitié du championnat de Superbike avec toujours aussi peu de résultats.


Et cette année 2024, transfert chez une petite équipe, celle de Pucetti Racing qui a eu d'énormes problèmes financiers en 2023 et les résultats restes très moyens, mis à part dernièrement son week-end au grand prix d'Italie avec deux top 10.


Dans l'interview qui suit, Tito Rabat fait le point sur sa carrière.


A Cremone, vous avez été compétitif, quelle analyse en faites-vous ?


Cela s’est très bien passé, dès les EL1 nous étions en avance. La vérité est que, grâce aux caractéristiques techniques de la piste, qui était la première année où tout le monde y courait, il a été possible de souligner que nous sommes compétitifs.
Au final, après la course, nous avons réalisé deux TOP10, et avec l'équipe, nous sommes dans un privé, il faut le souligner, avec une moto qui est loin par rapport aux Ducati, le mérite est encore plus grand, nous sommes venus j'en suis ressorti très motivé.

Quelle catégorie avez-vous préféré ?

Je pense que toutes les catégories ont leur propre truc et sont belles, mais c'est encore plus beau quand on a une bonne moto et qu'on peut se battre pour gagner, donc je resterais en Moto 2.
J'ai aussi beaucoup apprécié quand j'avais une moto privée, on faisait quelque chose en MotoGP avec une Ducati, avant de me blesser à la jambe.

Et vers quelle catégorie ne retourneriez-vous jamais ?

La MotoE est celle que j'ai le moins aimé, non pas à cause de la moto ou parce qu'elle est électrique, mais à cause des horaires dont elle dispose : 10 minutes le matin et 10 minutes l'après-midi.
En fin de compte, vous ne brûlez rien, vous en sortez brûlé à l'intérieur de ne pas pouvoir brûler d'énergie et de rester là toute la journée à ne rien faire. J'ai besoin de plus d'action, la catégorie est bonne, mais comme calendrier c'est fatal.

Vous avez remporté l'ESBK alors que beaucoup de personnes disaient que vous étiez fini ?

Un championnat est un championnat, avec ses obstacles. Les gens pensent au championnat espagnol, ils voient les temps et pensent que nous avions un meilleur matériel. Dans toutes les catégories aujourd'hui, on atteint la limite de ce qu'il y a et avec les réglementations qui existent, donc c'est difficile de gagner partout.

Pourquoi avoir couru le championnat national ?

À 35 ans, il faut faire des courses, cela ne vaut pas la peine de s'entraîner à la maison. Venir au championnat espagnol dans des conditions inférieures et se dépasser avec les pneus que nous utilisions ici, c'était une manière de tester avant le retour au WSBK.

2 comentarios


Paddock-89
Paddock-89
10 oct 2024

On peut dire ce qu'on veut de lui, le talent relatif, la cuillère en argent, toutçaaa... mais il y a une chose qu'on ne peut lui retirer, c'est sa passion pour la compétition moto.

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neuf3-ms
neuf3-ms
10 oct 2024
Contestando a

Personnellement, sans lui trouver un niveau de performance fantastique (bon, chez Avintia, dans le contexte de l'époque...🫣), il a eu une véritable rupture-sans mauvais jeu de mot-quand il s'est fait découper à Silverstone par une moto en perdition.

Connaissant l'effet que fait une guibolles en puzzle, j'en ai eu mal pour lui au moment du choc.

Alors ou, papa avait de la tune pour qu'il puisse courir en motogp, mais il n'a pas à rougir de son parcours.

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