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Stefan Bradl : "Nous sommes arrivés aux limites humaines en Moto Gp".



Ce n'est pas la première fois qu'on entend ce type de propos et surement pas la dernière fois.


Les Moto Gp sont devenus tellement rapides et avec le nombre de boutons à actionner à chaque tour, le fait de faire des erreurs ne pardonne plus.


Et Bradl dit stop et certains pilotes comme certains directeurs d'équipes espèrent qu'avec le nouveau règlement en 2027, il soit réalisé un pas en arrière en terme de performances et en terme de simplicité des motos.


On sait que le holeshot device à l'arrière sera interdit en 2027, cela devrait alléger le travail des pilotes qui auront une tâche en moins à réaliser et qui devait se faire des dizaines de fois par course.


Comme je l'ai dit, tout le monde risque à 110 %. Néanmoins, vous devez toujours garder votre ligne parfaite, faire attention aux «limites de piste» et activer tous les appareils au bon moment.


À un moment donné, la capacité humaine atteindra sa limite. Des collisions se produisent alors. Nous, les pilotes, n'avons plus aucune marge de manœuvre pour la moindre erreur. Si ensuite tu fais une petite erreur et que c'est puni immédiatement... On a atteint la limite humaine dans ce sport. Il est temps de désamorcer légèrement le Moto GP.


C'est pourquoi les équipes et les usines ont tant de mal à trouver des pilotes de remplacement décents. Ils étaient autrefois issus du championnat du monde de Superbike ou de Moto2.


Mais ce n'est plus efficace aujourd'hui, les exigences sont trop élevées. Même pour nous, pilotes d'essais, qui ne montons sur la moto MotoGP qu'une fois par mois, il est difficile de terminer dans les points.



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