Somkiat Chantra : "J'ai encore beaucoup de choses à découvrir".

Le pilote thailandais a vécu un rêve en étant recruté par LCR Honda mais la pression de ce recrutement va être énorme.

Il se retrouve dans la même position que Takaaki Nakagami quand il a rejoint le Moto GP en 2018, c'est à dire un pilote qui a eu des résultats honorables en Moto2 mais sans jamais jouer le championnat.

Et il devra donc prouver très vite que sa place est méritée, et qu'il ne la doit pas seulement à sa nationalité vu que sa moto est sponsorisée par un sponsor asiatique. (Idemitsu).

Il fait le point après le shakedown qu'il a terminé avec le dernier chrono en 2'00"550, c'est à dire à 2"8 du meilleur chrono de Fabio Quartararo.

Comment s'est passé le shakedown ?

Cela s'est bien passé. Nous avions la nouvelle moto. Nous étions également en train de travailler sur la seconde moto. Nous nous améliorons.

Quelles sont les différences avec le Moto2 ?

Beaucoup d'électronique, le dispositif de pilotage. De plus, grâce aux données, nous avons travaillé très dur pour placer le système de hauteur de caisse à la bonne hauteur.

Pour le dispositif de hauteur, arriviez-vous à le déclencher très tôt ?

Très, très en retard ! Comparé à Takaaki Nakagami, il était bien plus tôt que moi.

Nous avons maintenant deux motos. Mon équipe n'essaie pas de changer les réglages. Ils veulent que je connaisse la moto et que je comprenne comment elle fonctionne, puis que je revienne et que je dise comment elle est.

Après le test de Barcelone, j'avais mal sur la moto. Depuis, j'ai travaillé mon dos et mon corps.

À Sepang, il y a des virages rapides. Pour moi, l’important est d’avoir plus de puissance pour pousser la moto.

Avez-vous discuter avec Nakagami et Ogura ?

Le dernier jour, Takaaki est venu me voir. Il a essayé de ne pas me mettre la pression. Il m'a dit : "Profite de la moto".

Ai passe également du Moto2 au MotoGP. Quand nous avons du temps libre, nous parlons de MotoGP, de puissance et de vitesse.