Voici une interview intéressante du responsable Michelin sur ce qui les attend en Argentine.
Là aussi ils vont jouer la sécurité en amenant des anciens pneus qui ont déjà fait leurs preuves sur ce circuit.
Ce week-end, nous sommes de retour en Argentine, sur une piste que vous n'avez pas abordée depuis longtemps ...
Ces deux dernières années, nous ne sommes pas allés à Termas de Rio Hondo, la dernière fois, c'était en 2019. Nous on parle déjà d'un circuit difficile à interpréter, mais après tout ce temps ça le sera encore plus. Et je ne parle pas que de la logistique, car c'est un circuit qui a toujours été assez agressif avec les pneus, surtout sur l'arrière, où à la fois l'usure et les températures élevées peuvent être générées à cause du peu d'adhérence offerte par l'asphalte. Alors cette fois ce sera une vraie inconnue, car nous n'avons aucune information sur les conditions de piste, donc seulement vendredi nous comprendrons les niveaux d'adhérence et d'usure.
Étant presque dans le « noir », quel genre de choix avez-vous fait ?
En principe, cette année, nous proposons à nouveau la même gamme de composés qui avait bien fonctionné en 2019. Et toutes les spécifications, donc aussi bien les trois avant que les trois arrière, seront symétriques, car le circuit ne stresse pas particulièrement non plus. des deux côtés du pneu.
Rentrons dans les détails : commençons par l'avant...
Le soft et le medium sont les mêmes que nous avons amenés en 2019 et ils ont été appréciés des coureurs, avec le medium qui a été le plus utilisé en course. il y a trois ans, nous avons décidé de remplacer le dur, en optant pour une solution qui offre un peu plus de grip, mais aussi plus de maintien.
Cependant, c'est un pneu que les équipes connaissent bien, car c'est le standard dur que nous apportons un peu sur tous les circuits, il y a deux ans ils avaient un peu de mal à l'utiliser, mais maintenant presque tout le monde l'utilise, en partie pour l'évolution des motos et en partie parce que les pilotes arrivent aussi à mieux l'interpréter, donc je pense que ça peut être une bonne solution surtout s'il y aura des températures élevées.
Et pour l'arrière ?
Dans ce cas également, nous avons choisi de confirmer à la fois le soft et le medium, qui sont les deux composés qui avaient été utilisés en course. Cependant, par rapport à 2019, la carcasse a changé, car c'est la norme actuelle qui a été introduite en 2020.
Le dur, en revanche, le pneu de référence pourrait l'être, car il a le même composé que la moyenne, mais couplé à la carcasse que nous avions en 2019, c'est donc la même solution que pour la course qui a eu lieu il y a 3 ans mais que nous avons produits spécifiquement pour cette course.
Tu sais, V4, on en rigole, mais je serais a la tête d’un département course d’une marque en motoGP, je l’aurai mauvaise. Tu claque des miyons de dollars en développement up to date et on t’annonce que tu rouleras sur des pneus d’il y a 3,4 ou 5 ans.
Du foutage de gueule. A quoi sert d’avoir développé des pneus 2022.
ps: je roule en PR4, ils sont bien, mais pas franchement meilleurs que les PR2 ou 3, bien moins chers
Me suis fait baiser par le Bib…
Il doit bien rester un lot de Macadam 50 🙄🙄🙄
Bon ok je -----> 😁
Scoop:
Michelin va amener des Pilotes Road 5 pour tout le monde, avec en plan B les pneus qui avaient si bien fonctionné en 2006.
Je vais vous dire un autre scoop: c’est Michelin qui va gagner la course et Taramasso félicitera l’équipe qui aura vaincu et morigènera toutes les autres, ces incapables, même pas foutus de savoir régler leurs motos