Voilà, on y est, Pedro Acosta est "à l'aube" de sa première course Moto Gp dans 2 semaines au Qatar.
Après 9 jours de tests répartis sur les circuits de Valence, Sepang et Doha, le double champion du monde Moto 2 et Moto 3 va savoir où il en est face aux cadors de la catégorie.
Mais le pilote espagnol veut rester les pieds sur terre et sait qu'il est au tout début de son apprentissage, et ceci même si les pilotes Moto GP disent déjà de lui qu'il adopte déjà des trajectoires d'un pilote aguerri.
Etes-vous prêt pour votre première saison Moto GP ?
Je pense que oui. Je suis content. Nous avons terminé la première simulation de course mardi et c'était bien. D’accord, j’ai commis de grosses erreurs sur deux ou trois tours, mais dans l’ensemble, le rythme était excellent sur ces 22 tours. J'ai également travaillé avec les cartographies de consommation de carburant et des choses comme ça pour les comprendre et être prêt.
Ce qui nous manque un peu, c'est le time attack parce que nous avons commencé à courir après les temps un peu tard et puis c'était trop tard. Nous avons encore amélioré d'une demi-seconde, peut-être qu'un peu plus aurait été possible. Mais nous y sommes, nous ne sommes pas si loin pour le moment.
Si je pouvais choisir, je préférerais être plus devant, mais ça ne marche pas comme ça. Je suis content parce que nous avons amélioré le rythme, nous avons amélioré dans les stands et nous avons amélioré le temps au tour. Cela pourrait être pire, cela pourrait être mieux, mais c’est là que nous en sommes. Nous n’avons eu que neuf jours d’essais, ce qui n’est pas suffisant par rapport à l’expérience des autres. Ça se voyait : j'étais cinquième à l'heure du déjeuner, mais dès que tout le monde s'est mis à courir après les chronos, c'était comme : « Boum ! Ils savent comment et quoi faire.
J'ai beaucoup appris, mais il reste encore plus de 90 pour cent à faire, le chemin est encore très, très long. Nous devons être heureux, mais pas encore trop heureux.
Quel est votre objectif pour le grand prix du Qatar ?
Je ne sais vraiment pas. Le problème, c'est qu'ici en MotoGP, tout dépend des essais libres du vendredi après-midi et des qualifications. Si nous terminons à la 8ème place des qualifications, nous pourrions rêver de tout. Mais au début, nous devons faire un grand pas en avant en qualifications.
Nous devons améliorer cela. Raúl Fernández, par exemple, est désormais cinquième. Nous pourrions peut-être faire le même rythme que lui, mais ensuite il chausse un pneu neuf et réalise ces temps une demi-seconde plus vite que moi. Nous le savons, nous devons l’accepter et nous devons l’améliorer.
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