
Après de bons tests hivernaux, les commentateurs et certains pilotes Yamaha se sont mis à rêver de belles places pendant les grands prix.
Les observateurs commençaient même à placer Yamaha comme seconde force du plateau.
Et mis à part les bonnes prestations de Jack Miller mais derrière l'Aprilia, le retour sur Terre a été brutal.
Voici les impressions de Miguel Oliveira :
En pré-saison, tout le monde commençait à rêver et des plans étaient élaborés. Quand tout le monde est ramené sur terre lors de la première course de la saison, tout le monde est plus réservé. Mais cela ne s’applique pas à moi, car je savais où j’en étais.
Mais pour le moment, les Ducati sont devant et notre travail est de réduire l'écart. Nous avons des journées d'essai, quatre motos et pouvons échanger nos données. De plus, nous avons tous les mêmes spécifications pour les motos. Je pense que nous avons tous les outils pour réduire la distance et cela devrait être notre seul objectif pour le moment.
Je m'attendais à une course longue et difficile et c'est ce que nous avons eu. Il faisait très chaud pour tout le monde. C'était une course où il fallait bien gérer les pneus. J'ai commencé à avoir des problèmes avec l'adhérence de la roue avant et je n'arrivais pas à bien tourner la moto, j'allais trop loin dans chaque virage.
Le pneu arrière s’est également détérioré tour après tour. Au final, ça s'est un peu amélioré, j'ai pu rattraper un peu mon retard et rentrer dans les points. Mais nous savions qu'il serait difficile de remonter de la 17ème place sur la grille si on n'a pas beaucoup de vitesse. Au moins, nous avons pu collecter beaucoup de données.
Comme pour Fabio et Rins, même problème d'adhérence et de grip sur les circuits qui en ont peu, Buriram n'est pas Sepang et l'Argentine non plus ...
C'est le talon d'Achille des Yamaha depuis un moment
La question est, mais comment fait Miller ? 🤔
Ah oui, lui il s'en fout du grip Jack, il attaque et pis c'est tout 🤗
Donc Força Miguel, si Jack le peut, tu peux aussi, et Fabio aussi