Maverick Vinales nous explique les clefs de son succès.

Depuis Portimao, on sent un Maverick Vinales, aussi fort que lorsqu'il était en osmose avec sa Yamaha début 2017.

Pourtant, aux test de pré-saison, il n'était pas du tout satisfait de sa moto au contraire d'Aleix Espargaro mais à force de travail, le pilote et son équipe ont trouvé la bonne base pour aller vite.

Le pilote espagnol nous explique les raisons de ce retour en forme :

Il n’y a pas de secret, bien commencer et être là dans le premier virage puis donner mon rythme. Surtout, j'ai réalisé un bon deuxième secteur dans le premier tour et je pense que cela m'a ouvert un peu d'espace et m'a donné l'opportunité d'entrer avec de la marge dans le 12ème.

Avez-vous déjà été aussi fort ?

Je dirais que c’est mon meilleur moment de ma carrière sportive. Techniquement parlant, le pilotage, l'expérience. Comment je comprends vraiment la moto. C'est de loin mon meilleur moment.

J'aurais aimé vivre cette expérience il y a quelques jours, mais ce n'est évidemment pas mon meilleur moment d'expérience mentale. Physiquement je suis à un très haut niveau et ça fait du bien.

C'est un bon signe et il faut le maintenir. Ce n’est évidemment pas facile car il y a beaucoup de pilotes qui ont un énorme talent, mais nous serons également là.

Vous avez réglé vos problèmes au départ ?

J'ai dit l'année dernière que ce n'était pas entre mes mains, mais c'était entre mes mains de le résoudre, j'aurais dû faire plus d'efforts pour améliorer l'embrayage et l'équipe a fait du bon travail et nous avons encore besoin d'une autre étape à venir sur lequel ils travaillent. Je pense donc que les départs sont résolus, évidemment KTM démarre toujours très vite, mais nous sommes très compétitifs.

Et pour dimanche ?

Cela vaut la peine de se battre, de se battre pour cela, de comprendre le week-end et de continuer à grandir et à travailler. Il faut être positif. Quand j'ai terminé Portimao, j'étais super positif car c'était un super week-end. Évidemment, il y a des choses qui ne sont pas entre nos mains, elles peuvent arriver, mais ce qui est entre nos mains, nous l'avons fait et quand je fais le maximum, je suis heureux.