Maverick Vinales : "Je ne signerai pas pour Honda..."

Depuis son arrivée chez Aprilia, c'est un Maverick Vinales de nouveau heureux de piloter une Moto Gp. Après sa rupture "brutale" avec Yamaha mi-2021, le pilote espagnol s'est reforgé un mental chez le constructeur italien.
En 2022, il est resté dans l'ombre d'Aleix Espargaro mais petit à petit, il a refait son retard sur son coéquipier et en cette saison 2023, il est plus rapide que son coéquipier même si cela ne se voit pas trop au classement du championnat du monde.
Pendant les essais libres, on retrouve souvent le Vinales que l'on connaissait quand il était presque au sommet avec Yamaha, c'est à dire un pilote capable d'aligner des tours avec un rythme impressionnant en pneus usés.
Mais le pilote espagnol continue de cultiver cette petite faiblesse quand il est dans le paquet et qu'il a du mal à dépasser en pneus neufs et réservoir plein. (même si cela ne s'est pas trop vu au Mans).
Et c'est avec franchise qu'il parle de Honda et des constructeurs japonais à travers une longue déclaration.
Et il commence en nous parlant de l'évolution des Moto Gp :
Je me souviens il y a quelques années, quand je n'étais jamais capable de tout donner en sortie de virage, parce que la moto partait au large. Maintenant quand tu finis le virage, tu pousses fort et tu laisses la moto faire le reste. Avec l'aérodynamique et l'électronique, tout est devenu plus facile dans ce sens.
Il enchaine sur la domination de Ducati :
Ducati est la meilleure équipe, mais je pense qu'ils font la différence car ils ont huit moto. Maintenant, il est très important d'avoir les données.
Si vous avez huit motos disponibles, il est plus facile de collecter des données et de s'attaquer à un week-end de course. Avec un format où vous avez très peu de temps pour tester des choses, avoir plus de motos aide beaucoup.
Il continue en parlant de Honda :
Je ne signerais pas pour Honda. Ils ont une moto qui est trop extrême et on voit tous les jours que quand ils veulent pousser un peu plus, ils se retrouvent par terre.
Puis il finit en évoquant la manière de travailler des constructeurs japonais :
Ils ont une façon de travailler que nous avons du mal à comprendre. Je l'ai déjà vécu chez Yamaha et c'est quelque chose auquel je ne veux pas revenir.
