Marc Marquez : "Si veux remporter le championnat, je dois arrêter les erreurs".

Regardez bien l'image au dessus, c'est avec cette configuration que Marc Marquez a établi son meilleur tour en course dans la boucle numéro 18 en 1'37"544, soit à seulement 195 millièmes du meilleur tour en course établi par son frère au tour numéro 4.

En plus de la perte de plusieurs ailerons, en plus du carénage détruit, il y avait aussi une écope de freins détruite.

C'était à prévoir, Marc Marquez a un seul adversaire, c'est lui même.

Et le sextuple champion du monde Moto GP sait qu'il doit arrêter de faire des erreurs en course car son frère n'en fait pas pour le moment.

Pecco l'a appris à ses dépends en 2024.

Marc a quand même inscrit 4 points et il a pu remonter 12ème avec un rythme qui était aussi élevé que la tête de course.

Il nous parle de sa course :

Pour moi, la nouvelle du jour, c'est de voir mon frère remporter une course de Moto GP. Surtout parce que je sais que gagner une course de Moto GP était l'un de ses objectifs de carrière. On peut désormais le dire à tout moment. Et ce n'est pas tout, il est de nouveau en tête du championnat, en pleine forme et très fier de lui.

Je suis tombé, des choses impossibles si je veux me battre pour ce championnat. C'est difficile à comprendre. Peut-être que j'en ai pas tenu compte, j'ai roulé seul tout le week-end, sans tenir compte du fait que j'étais derrière deux pilotes.

Logiquement, l'aérodynamisme de ces motos change, et je n'en ai pas tenu compte dans ce virage 8 que j'ai pris très vite tout le week-end. Une grave erreur, surtout parce que cette année j'essaie d'être très calme, c'est le problème. Mais deux erreurs le dimanche. Et si je veux me battre pour ce championnat et être compétitif, je ne peux pas les commettre.

Évidemment, j'aurais adoré partager le podium avec lui et le voir en profiter de près. J'ai eu la chance de le voir en profiter à la télévision. Je ne doute jamais de mon frère, car je connais son talent, je sais qu'il est capable de tout, et c'est pour ça qu'il est double champion du monde, une fois en Moto3 et une fois en Moto2, et ce n'est pas un hasard.

C'était difficile de reprendre le rythme parce que quand je me penchais vers la gauche, le carénage touchait le sol et la moto se soulevait. Quand le carénage a été usé, je suis revenu dans les 1'37" car le carénage ne touchait plus le sol et je pouvais rouler naturellement. Je sais qu'il manquait des ailes, mais la vitesse est là. Il ne nous reste plus qu’à éviter de faire des erreurs.