
Finalement, Marc Marquez a pris la parole aujourd'hui mais pas dans la conférence prévue initialement par la Dorna.
Et il explique qu'il aurait pu rouler à Jérez mais c'était trop risqué par rapport à sa blessure.
Une petite fracture mais délicate à cicatriser. Et contrairement à ce qu'il croyait, l'échéance donnée par ses médecins s'est révélée la bonne, malgré qu'il puisse aujourd'hui utiliser sa main droite normalement dans sa vie de tous les jours.
Ce n'est pas que je ne veuille plus prendre de risques tout d'un coup. Quand je participe à un Grand Prix, je le fais parce que je suis prêt à prendre le risque. J'ai tout donné à 100% pour pouvoir courir ici à Jerez.
Mais si trois équipes médicales distinctes en Espagne, en Amérique et en Autriche disent à l'unanimité que vous planifiez quelque chose de fou parce que l'os métacarpien sera à nouveau endommagé si vous revenez trop tôt, alors je dois accepter l'avis des médecins.
Le principal risque était de ne pas inverser la cicatrisation osseuse en tombant et en endommageant à nouveau tout. La pression sur le guidon au freinage aurait suffi à démolir à nouveau l'os.

Si cet os redevient instable et ne peut plus supporter la pression d'un freinage brutal, il peut à nouveau s'effondrer. Le pouce s'est cassé lors du contact avec Oliveira au Portugal, pas dans la chute elle-même. Une charge similaire est répétée à chaque point de freinage dans un Grand Prix.
Les médecins ont dit que si la fracture était à nouveau endommagée, une telle fracture pourrait même compromettre la poursuite de ma carrière. Après le GP de Portimão, la fracture a été très bien opérée et avec succès.
Mais les médecins ne s'en sont pas cachés, si je me blesse à nouveau, cela pourrait signifier la fin de ma carrière. C'est pourquoi ma décision n'a pas été si difficile. Parce que le pouce joue un rôle important dans la course moto. Et je ne peux pas aller à l'encontre des ordres des médecins. Ce sont les professionnels dans ce domaine.
Et il va manquer le plus important, le test de Jérez ce lundi :
Etre absent du GP à domicile ici est encore pire pour un pilote espagnol. Mais je regrette aussi de ne pas avoir pu aider Honda ici lundi lors des essais. Cela aurait été très important. Mais ils ont deux bons pilotes à Rins et Mir, ils peuvent continuer à travailler sur ce projet. Mon objectif est de disputer Le Mans dans deux semaines. Mais ce n'est pas encore sûr à 100%.
La question est de savoir si après ses propos, aller au Mans aurait un sens alors qu'il y a une pause de 4 semaines par la suite...
Il devient prudent, Marc, la sagesse arrive avec l'age.
Il paraitrait même qu'il trimballe maintenant toujours un fan avec lui pour ouvrir ses fenêtres.
Bon rétablissement.
PS : Le pire, avec son pouce, non seulement il doit éviter la moto et les fenêtres, mais aussi de rentrer en stop !
Quel pataquès, que d'agitations presse, que de rumeurs d'annonces primordiales pour finalement raconter ce qu'il dit depuis quelques jours: je ne ferais rien sans avoir l'aval des équipes médicales.
Voilà beaucoup de bruit pour rien.
Et c'est MM lui-même, en personne, qui a mis ce bordel, demandant à la Dorna de chambouler son programme pour lui réserver une conférence de presse qui c'est terminé en catimini dans l'hospitality du HRC je crois. Affligeant.
Ça semble assez évident que même si c'est un petit bobo insignifiant pour nous tous
au guidon d'une MotoGP c'est plus que problématique tellement le pouce droit est sollicité pour à la fois, l'accélération, le freinage et pour tourner, soit les phases les plus importantes pour piloter une telle moto.
Pas de problème sinon pour aller faire une balade avec mémère le dimanche après-midi
encore qu'au guidon d'une sportive, si mémère a pris du poids les freinages deviennent plus compliqués !