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Photo du rédacteurPhilippe Martinez

Marquez place Valentino en numéro 1 de l'histoire et parle de son frère.



A l'occasion d'une interview pour une chaine de télévision espagnole nationale, Marc Marquez a été interrogé sur de nombreux sujets.


Sur son frère, sur sa relation avec Bagnaia, sur l'apparition de la radio, sur le meilleur pilote de l'histoire, etc...


Quelle est la force de votre frère ?



J'apprécie beaucoup sa force mentale. Parce qu'il n'est pas facile de toujours porter l'étiquette de 'Le frère de'. On dit qu'il est ici à cause du frère, pas à cause de lui.
Et c'est ce que j'ai appris de lui. Je m'en fiche, je continue mon chemin. Et je me fiche de ce qu'ils disent. Et cela, parce qu'il y a de la force mentale et qu'il faut gagner, par ses moyens et ses résultats, un nom qui lui est propre, je crois que peu de gens font cela si on n'est pas mentalement fort.
Bien sûr, avec lui, j'ai l'instinct protecteur d'un frère aîné, ça m'énerve plus qu'ils fassent quelque chose à mon frère que qu'ils me le fassent, car je n'aime pas qu'on touche mon frère.

Quelle est votre relation avec Pecco Bagnaia ?

Il m'a bien reçu. Il m'a accueilli dans le box, nous discutions ensemble de sujets concernant la nouvelle moto, la GP25. Au final, nous sommes une équipe, si l'un ne gagne pas, l'autre doit gagner et nous sommes obligés de le faire. Je préfère gagner, oui, mais en pré-saison, il faut s'aider un peu pour créer la meilleure moto. Puis sur la piste, que le meilleur gagne.

Et Jorge Martin ?



Je m'entends bien avec lui, mais je ne m'entends pas assez bien pour aller boire un verre non plus. Je veux dire, bien, mais pour les saluer, disons, une relation professionnelle. On se parle quand on se voit, mais nous sommes rivaux.
Avant de commencer une saison, je mets toujours tout le monde en rival.

Que pensez-vous de l'introduction de la radio ?

C'est plus pour le spectacle que pour l'efficacité. Vous savez ce que vous faites à tout moment. Ce n'est pas comme en F1, nous n'avons pas d'arrêts aux stands, nous n'avons pas de question "Comment va l'autre gars ?", mettez du soft, mettez ceci, poussez plus, poussez moins.
A moi tu me dis, pousse plus fort, j'arrache l'écouteur de la moto car j'y vais 40 minutes à fond. La course dure 40 minutes, on roule à plein régime. Et surtout avec les motos, puisque vous n'entrez pas dans un cockpit, vous contrôlez visuellement où se trouve le premier, le deuxième ou le cinquième. Bagnaia a dit qu'il n'en voulait pas, je ne l'ai pas encore essayé.

Quel pilote tu placerais numéro 1 de l'histoire et ton top 5?

Un seul, Valentino Rossi.
Mais oui, pour moi les grands de l'histoire, Giacomo Agostini, Ángel Nieto, Valentino Rossi et deux autres, compliqués, Mick Doohan qui, après une très grave blessure à la jambe, a remporté cinq titres.
Et le cinquième, je mettrais Jorge Lorenzo. Je ne me cite pas, je laisse les autres parler de ma place dans l'histoire.

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