Marc Marquez : "Je dois rester concentré, rappelez-vous de 2019".

A Austin, Marc Marquez arrive sur l'un de ses deux meilleurs circuits, l'autre étant le Sachsenring en Allemagne.

Si sa domination en Allemagne est logique avec 11 virages à gauche dont 7 qui se suivent du 4 au 10 et seulement 3 virages à droite, le circuit d'Austin est plus équilibré avec 11 virages à gauche et 9 à droite mais Marc Marquez adore ce circuit où il faut être très agile dans les changements de direction du 1er secteur, et où il peut quand même faire la différence dans les parties à gauche.

Mais le sextuple champion du monde Moto GP veut éviter l'excès de confiance, il se rappelle que c'est à Austin qu'il a vécu son seul résultat blanc de la saison 2019, saison où il avait terminé toutes les autres courses, soit à la 1ère, soit à la seconde position.

Il avait chuté au bout de la longue ligne droite de retour alors qu'il était largement en tête.

Il nous livre ses impressions :

Je sais que les attentes augmentent à chaque course, et les résultats n'ont pas contribué à les apaiser. Mais oui, mieux vaut avoir de grandes attentes que de faibles. Voyons comment on démarre, où se situent nos rivaux, et à partir de là, on suivra les ordres.

L’excès de confiance peut être une arme à double tranchant. C'est là que je dois contrôler mon point faible. Être présent, faire de mon week-end un succès. Si, pour une raison ou une autre, quelqu'un est plus rapide, il y en aura un autre ; et au Qatar, ce sera une autre course.

Oui, c'est un circuit où je suis bon et j'ai beaucoup gagné. Mais je privilégie le côté négatif pour éviter les erreurs. C'est le seul circuit où j'ai échoué en 2019, et c'était celui où c'était apparemment le plus facile de gagner. Il faut donc être vigilant, concentré, pour éviter que cette confiance en soi, si facile à perdre après le début de saison et sur un circuit où l'on est bon, ne vous trahisse.

J'ai toujours dit que je ne croyais pas à la guerre psychologique, surtout avec mon frère, qui le connaît mieux que moi. La meilleure guerre, ou le meilleur moyen de gagner en psychologie, est d'être rapide sur la piste.

C'est là qu'on commence vraiment à inquiéter son adversaire ou à le faire douter, comme cela s'est produit par le passé et se produit encore aujourd'hui. Si vous êtes un politicien qui parle, mais qui n'arrive pas à aller vite sur la piste, peu importe la guerre que vous menez.

Alex et moi sommes frères. Chacun travaille avec son équipe, chacun travaille avec ses gens, chacun donne 100 pour cent sur la piste.

Mais si en dehors de cela, comme nous l'avons fait chaque année où nous avons couru, nous pouvons nous entraider dans n'importe quel domaine ou essayer de donner notre avis sur n'importe quoi, alors nous le ferons parce que nous voulons tous les deux le meilleur l'un pour l'autre.