Marc Marquez : "Après mes blessures, je me sens déjà champion du monde".

On peut dire que le sextuple champion du monde Moto GP revient de loin.

Après avoir subi de multiples opérations à l'humérus, après avoir subi d'autres blessures un peu moins importantes, après les problèmes de diplopie, Marc Marquez est heureux de pouvoir rouler sereinement et être compétitif.

Aujourd'hui, tout n'est que bonus pour lui et il s'amuse.

Il nous en dit davantage :

Comment vous sentez-vous après toutes ces blessures ?

Je suis un vétéran très rajeuni. Je sens une étincelle dans mon corps, que je suis dans un moment de tranquillité dans ma vie, tant personnelle que professionnelle, que je ne dois rien à personne, ni à moi-même ni aux gens. Je pense avoir surmonté le plus grand défi de ma carrière sportive : quatre opérations au bras, de nombreuses blessures, même le problème aux yeux.

Ce furent quatre années infernales que je ne souhaiterais à personne, c'était le défi le plus grand et le plus difficile. J'ai réussi, donc pour moi je suis un champion du monde, je peux profiter de ma passion et continuer à m'amuser.

Qu'est-ce qui vous a surpris en découvrant la Ducati ?

Lorsque je suis passé de Honda à Ducati, j'ai été surpris par la puissance et l'adhérence de la roue arrière ; J'ai cependant eu du mal à m'adapter à l'entrée dans les courbes. La Honda était très agile, tandis que la Ducati a un concept très différent et j'ai dû adapter mon style de pilotage. Maintenant, la GP24.5 est une évolution de la moto de l'année dernière, mais je n'ai que des sentiments positifs ; Cette moto est mieux adapté à mon style.

Comment se passe votre collaboration avec Pecco ?

À 32 ans, on voit les choses différemment qu'à 20 ans, on est plus réfléchi . Logiquement, je veux gagner le titre et Pecco aussi . Mais nous allons essayer, comme nous l'avons fait pendant l'hiver, de travailler pour avoir la meilleure moto.

Je pense d’ailleurs que nous y sommes parvenus. Les ingénieurs ont fait un excellent travail et chacun se battra pour lui-même, mais toujours avec un respect mutuel en dehors de la piste pour continuer à travailler et à collaborer pour les années à venir.