Luca Marini trace son chemin chez Honda dans l'ombre de Zarco.
- Philippe Martinez
- il y a 2 jours
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Pendant que Johann Zarco excelle, pendant que Joan Mir n'arrête pas de tomber, pendant que Somkiat Chantra est en apprentissage, le demi-frère de Rossi avance à petits pas, sans faire de vagues mais il engrange les points.
L'an passé, Luca Marini avait inscrit 14 points sur toute la saison, il avait enchainé sur 8 résultats blancs en début de saison.
Cette saison, la Honda s'est améliorée, il la connait mieux et lui qui est le pilote Honda qui tombe le moins profite de tout ça.
Et cette régularité paie, il est 10ème au championnat du monde avec 26 points, seulement 3 points derrière Ai Ogura et devant Pedro Acosta, Brad Binder ou Enea Bastianini !
Le problème de Luca Marini c'est qu'il ne semble pas prêt à prendre les risques qui pourraient le rapprocher de Johann Zarco, cela donne un chiffre minime de chutes mais empêche de gros résultats.
Il nous parle de sa course :
Je n'avais pas beaucoup d'outils pour me battre dans les groupes contre les pilotes des autres constructeurs. Sur cette longue ligne droite, la vitesse de pointe est un point que nous devons encore améliorer. Cela rend la lutte contre les autres pilotes un peu plus difficile.
Mais au moins, j'ai pu faire quelques manœuvres dans les virages, ce qui m'a permis de faire une bonne course. Le rythme était là, meilleur que samedi. Nous avons essayé autre chose au warm-up, puis nous avons gardé cette performance pour la course.
Nous avons perdu un peu de vitesse en fin de course à cause des vibrations liées à la dégradation des pneus. Certes, tous les constructeurs ont ce problème, mais cela nous affecte davantage : nous l'avons dans tous les virages. Cela signifie que nous perdons deux à trois dixièmes de seconde par tour, et c'est dommage. Nous savons comment gérer cela.
C'est difficile de progresser, mais nous allons apporter quelques modifications pour Jerez. Nous tenterons également une modification majeure lors des essais de Jerez. Le package restera probablement le même pour la course. À Jerez, il sera très important d'accéder à la Q2 et d'être sur les trois premières lignes de la grille.
On le questionne sur le problème de pression de Maverick Vinales :
C'est toujours pareil. Si on est seul devant, la pression des pneus peut baisser. Cela dépend de la pression initiale. En tant que pilote, on a des solutions pour y remédier, mais ce n'est pas si simple. La pression des pneus n'est pas un problème pour nous, car on suit toujours quelqu'un (rires).
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