L'avis de Marc Marquez sur la pression des pneus.

C'est devenu un sujet polémique et parfois... piquant lorsqu'il s'agit de la pression des pneus.

Sur Motosan, Manuel Pecino s'est entrenu avec Marc Marquez et ils ont abordé, entre autres ce sujet. Voici ce qu'il en pense:

Question: Pénalité pour la pression des pneus, pour ou contre ?

La polémique sur la pression des pneus est sur la table. Plusieurs pilotes s'en sont déjà plaint, mais Marc Márquez estime que c'est ce qu'il faut faire. - " Il est difficile d'être objectif dans cette affaire . " En fin de compte, il faut fixer des règles et les règles sont les mêmes pour tout le monde, mais c'est quelque chose qui varie beaucoup . »

Pour l'expliquer, il l'illustre avec son cas en Thaïlande : « J'ai par exemple eu un « avertissement » en Thaïlande, car en Sprint Race j'avais une très forte pression à l'avant . Mon équipe a essayé de l'ajuster pour la course. Pendant la course, pour « x » raisons, il n'a pas grimpé autant, il était très bas et il faisait moins bien. Pour moi, les « performances » de la moto étaient pires. J'allais bizarrement et quand je me suis arrêté au box, je l'ai dit. J'ai dit qu'il se passait quelque chose à l'avant qui me mettait très mal à l'aise et, en fait, c'était la basse pression qui rendait mon pilotage pire, mais j'ai eu un « avertissement ». "En fin de compte, c'est une question de sécurité et il faut mettre un numéro dessus . »

Avant, la question des pressions n'était pas autant prise en compte, mais Honda la considère comme nécessaire, pour des raisons de sécurité : « C'est un facteur qui n'existait pas avant, mais on voit que Michelin a ouvert certains pneus après les courses et les a trouvés. ... sur le point d'exploser et, par coïncidence, ces pneus étaient ceux qui avaient une très faible pression.

Même s'il ne peut pas aller plus vite, l'homme de Cervera comprend que Michelin accorde autant d'attention à cette situation. " Donc, si Michelin, qui fabrique des pneus depuis toujours, dit qu'il ne peut pas descendre en dessous de cette pression, pour une question de sécurité et non de performance, alors il faut les écouter ." En fin de compte, les équipes doivent ajuster la pression, mais pas trop. Le fait est que personne ne veut aller haut, car on perd un peu de performance .

Marc Márquez, outre les pneus, reconnaît qu'il existe d'autres facteurs déterminants, comme l'aérodynamisme. « Pour moi, la pression à venir a toujours beaucoup varié. Mais maintenant, cela varie beaucoup plus . Il y a une nouvelle aérodynamique, il y en a de plus en plus ; Quand on est derrière, l'aérodynamisme n'a aucun effet, donc on freine plus avec la roue avant, il y a plus de blocages… tout est une conséquence . »

Le conducteur de Cervera estime donc que, que cela lui plaise ou non, ce sont des décisions qui doivent être respectées. « Ce n'est pas la faute de Michelin. Le championnat va dans une direction et Michelin doit couvrir ses arrières et mettre une pression minimale pour la sécurité. Si c’est pour des raisons de sécurité, il faut se taire, assumer et monter un peu plus haut. Tu ne peux pas aller aussi vite ? Eh bien, il faut gérer . »

Un tel discours peut sembler étonnant de la part d'un pilote qui cherche tous les astuces pour gagner, qui va souvent chercher les dernières limites de sa machine mais au final, s'il s'agit de la sécurité, il pense qu'il vaut mieux se conformer aux règles. Qui plus est, ils ont des informations que nous n'avons pas comme cette analyse que Michelin a fait après certaines courses sur des pneus ayant roulé à des pressions différentes. Pour ma part, j'ai entendu dire que Michelin laisserait sa place de manufacturier unique à l'occasion du nouveau règlement, voir peut-être avant 2027. ... à suivre.