Jorge Martin en veut à Michelin de lui avoir fourni un pneu défectueux.

Ici, bien sur, loin de nous l'idée de dire que Michelin a délibérément fourni un pneu défectueux à Jorge Martin.
Mais il arrive parfois que des pilotes se retrouvent avec un pneu réchauffé inefficace. Et Jorge Martin a senti dès le tour de chauffe que quelque chose clochait avec son pneu dur qui était 10 fois trop dur et qui n'avait aucune adhérence.
Certes, Jorge Martin n'avait pas été magistral ce week-end malgré sa victoire à la course sprint mais de là à le voir finir à près de 15" du vainqueur, c'est que quelque chose n'allait pas.
Il se retrouve à présent à 21 points de Pecco Bagnaia et n'a plus son destin entre ses mains.
Vous avez vu le départ lorsque mon pneu arrière a patiné à toute vitesse. Il était dur comme un roc. De l'extérieur, on pourrait croire que j'ai oublié comment piloter du jour au lendemain. Mais normalement, on fait ce genre de départ lorsque la surface est sale et que le pneu a bouclé 30 tours, mais ce n'était pas le cas, nous étions à la position de départ. Et le pneu était complètement neuf. Vous pouvez maintenant deviner ce qui s'est passé.
J'ai essayé désespérément de gérer un peu cette situation, mais j'ai failli tomber à chaque virage. C'est dommage qu'un championnat se décide de cette manière après une belle saison au cours de laquelle j'ai travaillé très dur. J'ai l'impression qu'on m'a volé le titre. Avant la course de dimanche, j'étais confiant dans ma capacité à devenir champion du monde. Mais aujourd’hui, cette tâche est devenue très difficile.
Quoi qu'il en soit, il est difficile de savoir exactement ce qui s'est passé. Il doit donc y avoir un problème avec le pneu. En tout cas, après quelques tours, je me suis rendu compte qu'il était impossible de rouler aussi vite qu'hier. J'étais en avance samedi, aujourd'hui j'étais 1,3 à 1,5 secondes plus lent que le leader.
Michelin ne veut certainement pas décider exprès de la Coupe du Monde, comme cela s'est produit aujourd'hui. Du moins, c'est ce que j'espère. Mais ils doivent faire mieux, nous ne voulons plus vivre quelque chose comme ça.