
Que dire du week-end du pilote en tête et largement du championnat du monde.
Une pole position record, une victoire dans la course Sprint et une victoire le dimanche.
Que demandez de plus ? Et il faudra être très fort pour le déloger de sa 1ère place au championnat.
Vous devez être très satisfait de votre victoire ?
Très heureux d'avoir gagné aujourd'hui et d'être devant deux champions comme Marc et Pecco. Je pense que cela le motive. Je pense que c'est une bonne chose et je suis très heureux d'occuper cette place.
Le Mans est le territoire du Martinator. L'année dernière, j'étais proche, mais cette année, nous avons conclu le travail. Je pense que ça a été beaucoup de travail, vendredi pour établir le record, gagner le sprint et gagner dimanche, je pense que c'est très compliqué. Je l'ai fait d'autres fois, mais avec le niveau qu'il y a avec Marc, avec Pecco qui serre les dents, ça a été très difficile.
Comment a été la course ?
J'étais inquiet avec Pecco parce que je voyais que c'était très difficile de le dépasser, je n'arrivais pas à trouver le moment. J'ai vu que dans le virage neuf, c'était son point le plus faible. Une fois que nous avons commencé à nous battre, j'ai réalisé que Marc arrivait aussi par derrière et qu'à la fin, ce combat pouvait le faire revenir.
Dès que j’ai pu, j’ai d’abord essayé de découvrir quel était le problème et ensuite je me suis battu avec moi-même pour faire de très bons tours. J'ai pris un peu de distance, mais ensuite j'ai commis une erreur. Je dois donc peaufiner ces petits détails pour ne pas lui donner cette option lors du prochain grand prix.
Comment avez-vous vécu les derniers mètres ?
J'ai vu sur les écrans géants qu'il n'était pas si proche au dernier virage car il souffrait beaucoup dans le neuvième virage. Mais c'est clair que ça m'a redonné du souffle. Quand je suis entré dans le virage 12, je regardais toujours la télé et j'ai vu que j'avais là 15 mètres d'avance et je suis entré calmement dans le dernier virage. Je n’ai pas eu à forcer, ce que l’on peut parfois faire, on peut provoquer une chute.
Comment jugez-vous votre week-end ?
Aujourd'hui, j'étais numéro un. Sans doute. Ce week-end, j'étais numéro un. Et bien, nous verrons ce qui se passera lors des prochaines courses, mais aujourd'hui, je vais sûrement en profiter.
Je vais le célébrer. Il est très difficile de gagner de nos jours en Moto GP et chaque fois que vous le faites, vous devez le célébrer. Ce n’est pas parce que j’ai gagné aujourd’hui que je suis meilleur qu’hier ou avant-hier. Et ce n’est pas parce que j’ai chuté à Jerez que c’était pire ou mieux, mais il est clair qu’aujourd’hui nous sommes devenus plus forts.
Vous devez être fier de votre équipe ?
On ne dit jamais ça, mais je fais partie d'une équipe satellite. J'ai du matériel officiel, évidemment, mais au final, Ducati travaille pour gagner et au final, c'est pour cela que les pilotes aspirent à devenir pilote d'usine.
Mais mon équipe est incroyable. Ils ont fait un travail exceptionnel après la chute en qualifications, en courant avec la moto après la chute après les chutes de Jerez lors des essais, la moto était toujours parfaite et bien, je suis très heureux d'être ici, où je suis à Pramac en conditions de qualification.
Un petit mot sur Pecco et Marc ?
Je pense qu’ils sont tous les deux mes rivaux. Je le savais déjà avant le début de l'année et bien, ils le prouvent. Je pense qu'en ce moment nous sommes les trois avec le plus haut niveau et ça va être un long combat.
Le défi est très grand car ce sont, comme je l’ai déjà dit, de grands champions. Le défi de battre les champions est alors encore plus difficile. Mais bon, je ferai ce que je peux pour essayer d’être meilleur.
Et cette fois il n'y a personne pour lui souffler la vedette...Pedro est tombé (ouf) 😀... le héros du week-end c'est bien lui.... rrrhhhaaaaaa lovely... sérieusement il le mérite, et tout ça en regardant la télé à 300kmh, ils sont forts ces mecs 😂.