Johann Zarco : "Le plus difficile a été de dépasser Jack Miller".

Le week-end de Johann Zarco à Buriram s'est plutôt bien terminé, avec une belle 7ème position, un résultat qui n'avait plus été vu chez Honda depuis 2023.

Le pilote français a cependant noté quelques lacunes et tout d'abord la difficulté en début de course avec les pneus neufs.

Autre problème, la difficulté de doubler un pilote avec un style différent comme cela a été le cas avec Jack Miller.

Johann nous livre ses impressions :

Etes-vous content de votre course ?

Je suis assez content de cette septième position, car c'est toujours ce que je veux, mais on n'est pas sûr de pouvoir obtenir ce que l'on veut tout le temps. Et la stratégie de changer de pneu, c'est-à-dire de ne pas avoir le même choix de pneus entre le sprint et la course longue, était plutôt bonne.

Je suis donc heureux que mon ressenti s'améliore avec cette moto, que je puisse vraiment ressentir ce dont j'ai besoin. Pendant la course, les dix premiers tours ont peut-être été les plus difficiles pour moi, mais peut-être parce que j'essayais de contrôler ce pneu arrière medium, et les autres sur les pneus tendres, ils ont peut-être pu se battre un peu plus.

Alors je suivais simplement le mouvement, en essayant de garder le rythme, mais c'était difficile. Je pensais qu'il fallait que je sois patient, car dès que j'avais franchi la mi-course, j'ai bénéficié de l'avantage du pneu arrière médium. En général, vu la façon dont je contrôlais mon pneu arrière, j'étais presque sûr que ce moment arriverait.

Quelle a été la chose la plus difficile dans cette course ?

Le dépassement sur Jack Miller parce que c'était lui qui freinait le plus fort. Donc à chaque fois que tu as quelqu'un qui freine tard, même si tu ralentis dans le virage, il a toujours l'avantage, j'ai dû gérer une très bonne ligne pour le rattraper.

Et étant septième, je ne voulais pas gâcher ce moment et faire une erreur. Je suis donc assez content de ce résultat. Cela me donne un super boost pour les prochaines courses. Et en regardant aussi l'écart avec les meilleurs coureurs, 15 secondes, ce n'est pas ridicule pour une course longue comme celle-ci et une course difficile.

Quelle a été la différence avec le sprint ?

Par rapport au sprint, je pense que nous avons encore un problème avec le pneu frais. Nous perdons dans le premier tiers de la course et dans la façon dont nous n'utilisons pas bien le nouveau pneu, car lorsque nous comparons nos performances de l'année dernière avec l'autre moto, nous perdions plus de temps dans les sept ou neuf premiers tours.

Peut-être qu'aujourd'hui le rythme semblait un peu plus lent et cela m'a aidé à le gérer. J'ai vu Morbidelli et Ogura s'éloigner, mais ensuite j'étais avec ce groupe dans le top 10.

Et côté moteur ?

Je ne sais pas. Je suppose que c'était plus difficile pour nous car il semble qu'en Malaisie, notre moteur était meilleur qu'ici en Thaïlande. Peut-être que la chaleur nous a désavantagé davantage que les autres marques. Alors on verra, dans un endroit où il y a une température normale, si on peut récupérer ce désavantage.

Certains pilotes se sont brûlés, et vous ?

Je me suis brûlé le mollet. Et nous ne sommes pas les seuls chez Honda. Jack s'est également brûlé le mollet. Brad Binder s'est brûlé le biceps. Alors toutes les motos luttent contre la chaleur. Mes mains vont bien. Je ne suis pas du genre à utiliser beaucoup mes mains.