Ce n'était pas le week-end qu'espérait Joan Mir pour ses premières courses avec sa nouvelle équipe.
Une élimination en Q1 le vendredi, une course sprint stoppé après avoir essayé de dépasser Quartararo là il n'y avait pas de place, résultat, double long lap le dimanche et course compromise qu'il finira à la 11ème position.
Et vu que la qualification est primordiale, Joan compte prendre exemple sur son chef de file pour espérer la meilleure position possible sur la grille :
Les premiers tours ont été très chaotiques. Mais d'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à atteindre la 8e ou la 9e place avant la pénalité et j'étais dans le groupe de tête. En fait tout allait bien. Après ça, j'ai perdu trois ou quatre secondes à cause de la pénalité. Ensuite, il faut doubler cinq autres pilotes avec peu d'adhérence sur cette piste. C'était un vrai challenge pour moi cette fois.
La course a été très bonne dans le premier tour. Mais quand j'ai fait la pénalité du long lap, j'ai vu que nous avions un gros problème. La roue arrière continuait à tourner, elle poussait toujours latéralement vers l'avant. Je ne pouvais pas entrer dans les virages à grande vitesse.
Avec quelques détails, nous aurions pu réaliser une course complètement différente dimanche. On a bien commencé vendredi, sur le papier j'aurais pu être dans le top 5 en termes de rythme. En qualifications, je n'ai pas atteint la Q2 - cela a changé tout le week-end.
Pour le moment, nous n’avons pas le package pour établir le temps au tour seuls. Marc l’a compris. C’est pourquoi nous avons besoin d’aide. Je vais essayer cela lors des qualifications en Argentine. L’objectif doit être une place dans le top 5.
Les pilotes peuvent bien sûr refuser mais souvent c'est l'équipe qui leurs dit quelle roue prendre pour faire un temps. Peu de pilotes font des chronos seuls dans leurs coins.
Ben voyons, ils n'ont qu'à faire un petit train de Honda à ce petit jeu là, une locomotive et 4 wagons derrière ...