Jack Miller a vécu un cauchemar en passant de la 3ème à 15ème position.

Nous connaissons Jack Miller, ce n'est pas le pilote le plus connu pour la gestion des pneumatiques, c'est même l'inverse.

Mais hier le pilote australien a vécu un calvaire, se faisant doubler facilement dans chaque ligne droite et le circuit de Spielberg ne manque pas de ces bouts droits.

Miller pointe un problème de réglage et veut revenir à une base précédente :

J'ai bien commencé la course et j'ai essayé de ne pas tuer le pneu arrière dans les premiers tours. S'il y a peu d'usure sur la piste après la course Moto2, alors vous devez amener les pneus à température le plus doucement possible.

Lorsque Bagnaia et Binder ont commencé à s'éloigner, j'ai réalisé tout de suite que je n'avais pas l'adhérence dont j'avais besoin. Après j'ai essayé de gérer au mieux la situation avec mon style de pilotage, mais à l'arrivée la surface de roulement était détruite.

J'ai même fait patiner ma roue arrière dans la ligne droite, tout le monde a pu le voir. Toutes les manœuvres de dépassement ont eu lieu entre le dernier et le premier virage car ma vitesse de pointe était si faible. Pas à cause du moteur, mais à cause de l'accélération du dernier virage.

Dans les virages 1 et 3, c'était la même chose, sur une piste comme celle-ci, c'est à peu près tout le tour. Nous avons assez largement modifié la moto à Assen pour aller plus dans le sens des autres.

Depuis, je me bats, nous devons revenir à notre situation précédente. J'ai un style de conduite particulier qui ne fonctionne pas avec les réglages actuels. Nous devons regarder ce dont j'ai besoin plutôt que ce que font les autres. J'ai la vitesse et l'esprit combatif, c'est tout.