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Fabio Quartararo et Marc Marquez, victimes du déclin de Yamaha et Honda.



Les semaines passent, les grands prix s'enchainent et ces deux grands champions glissent doucement mais surement vers les profondeurs du classement.


Et le circuit de Barcelone qui comportent de longues courbes et peu de grip accentue encore + les défauts de leurs machines japonaises.


Marc Marquez continue donc à servir de pilote testeur pour donner le maximum d'informations à Honda. Et on sent son appréhension à l'idée de découvrir la Honda 2024 sur le circuit de Misano le 11 septembre.


Et le plus dur pour lui dans cette phase de pilote testeur est de rester motivé, donc il pousse à certains moments pour garder cette énergie de pouvoir pousser la moto à 100%.


Du côté de Quartararo, il dit avoir réalisé le même chrono qu'en FP2 en 2022 mais il se rend compte du manque de grip de sa Yamaha quand il roule avec les autres motos et qu'il constate qu'elles ont bien plus de motricité que sa Yamaha.


La question à présent est de savoir quand les constructeurs japonais pourront ne serait-ce que revenir de façon régulière dans le top 10? Penser à + pour le moment est utopique.


Mais il va falloir mettre les bouchées double sous peine de voir ces deux champions partir vers de nouveaux horizons.


Fabio Quartararo :



L'année dernière j'ai fait le même temps en EL2. Pour moi, le temps que font les autres avec les conditions de grip qu'il y a aujourd'hui, c'est clairement le signe qu'on ne trouve pas une solution dans les conditions aussi compliquées.


Je sens que je n'ai pas d'adhérence. Quand je regarde les autres et que je vois la traction qu'ils ont, je sais très bien que mon chrono ne va pas être bon.


Le problème c'est qu'on n'a tout simplement pas de traction. On sait que le vendredi ici est difficile, mais on voit que pour les autres, ça ne l'est pas. On veut donc comprendre pourquoi on est autant en difficulté quand les conditions sont plus difficiles. Ce matin, j'ai eu plus ou moins un bon rythme dans les cinq premiers tours, ensuite l'avant était détruit, mais dès que la température monte un peu ou que le grip baisse un peu, on a beaucoup de mal.


Je pense qu'il faut qu'il y ait une solution sur le court terme, ou au maximum pour l'année prochaine parce qu'on n'a pas toujours les meilleures conditions de piste, ou bien il fait frais et le grip de la piste est faible. C'est sûr que quand il fait frais et que le grip de la piste est super haut, c'est autre chose, comme à Assen : je m'y suis qualifié quatrième à deux dixièmes. Là, ça passe. Mais quand le grip est très moyen et qu'il fait très chaud, on est à la ramasse.


Est-il inquiet?


Bien sûr que je suis inquiet, je ne suis pas hyper confiant. On a stagné, on n'a pas amélioré, on n'a pas fait de différence. Et les autres ont mieux travaillé que nous, tout simplement, ils ont été plus agressifs, ils ont eu une progression énorme et nous, on a amélioré quelques détails mais on en a perdu énormément.


Marc Marquez :



Évidemment, la situation est compliquée. Je savais parfaitement que tous les points faibles que nous avons cette année sont sur ce circuit : tous les longs virages, ce grip, cette traction. Mais ce n'est pas une excuse. Les autres vont bien et nous perdons beaucoup. Nous sommes très loin. Mais bon, il n’y a pas d’autre choix que l’exercice mental, la patience, de faibles attentes et le travail. Et continuer à travailler pour ne pas perdre ce pilotage et essayer d'améliorer le projet pour l'avenir.


Lorsque vous êtes dans une situation difficile, dans une année difficile, la première chose ou ce que vous souhaitez le plus, c'est que la suivante commence par des choses différentes. Je fais partie de ceux qui croient qu'avec une moto, du jour au lendemain, on ne gagnera pas deux secondes. Mais au moins pour être plus proche, pour se sentir un peu compétitif, pour être dans le top dix. Vous ne demandez rien non plus à ce monde ; Il faut avoir de vraies attentes.


Du test de Misano au test de Valence, il n’y a aucune marge d’amélioration. Si le test de Misano est un désastre, alors c'est là qu'il faut avoir l'agilité pour s'améliorer et faire un changement pour février. Lors du test de Misano, nous aurons le premier prototype. À partir de là, cela peut être un peu amélioré ; mais la base sera celle-là.


Pour le moment, il n’y a pas d’autre option. Il faut juste tenir le coup, essayer d'être là, essayer de faire le tour, essayer de ne pas perdre les sensations avec la moto. Parce que quand on essaie tant de choses et qu’on est si loin, il est très facile de se détendre et de perdre cette tension. Je ne veux pas le perdre, c'est pour ça qu'à la fin de l'entraînement j'essaie de pousser, j'essaie de pousser à des moments précis du week-end.


Pour l'instant, il est temps de le faire. Jusqu'à quand? Je ne sais pas, le temps nous le dira. Vous m'auriez dit il y a trois mois que j'aurais cette mentalité, et je vous aurais dis "impossible, ce n'est pas moi". Mais en fin de compte, vous vous retrouvez dans une situation que vous devez admettre et trouver une solution pour éviter de provoquer vous-même des animosités.

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