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Fabio Di Giannantonio : "C'était fou de me battre avec Marc Marquez".

Photo du rédacteur: Philippe MartinezPhilippe Martinez


Ce dimanche, Fabio Di Giannantonio a été l'un des protagonistes de la course jusqu'à ce que Marquez le dépasse et qu'il rencontre quelques difficultés physiques sans compter un long lap.


Mais son début de course a été très convaincant et le pilote de la VR46 commence à être à l'aise avec la GP23, ce qui n'était pas le cas en début de saison.


Il nous parle de sa course.


Comment était la bataille avec Marc ?

C'est toujours fou de se battre avec lui, car il est huit fois champion du monde. C'est toujours un honneur d' être toujours aussi proche de lui, car il est très fort. Être presque à égalité et faire deux tours avec Marc, c'est fou.

Et le long lap ?

Il y a une règle et donc il faut la respecter. Il faudrait un peu d'humanité, car là au final j'ai perdu deux positions et avec le 'Long Lap' j'en ai perdu une autre. Je ne sais pas combien de temps a duré ce tour. Malheureusement, cela fait partie du jeu.

Comment s'est déroulée votre course ?

Ma course s'est terminée à 11 tours de la fin, lorsque Marc m'a dépassé, parce que j'ai commencé à avoir des problèmes avec mon avant-bras . Ma seule arme était de me battre pour éviter de perdre des positions, pas tellement d'aller chercher ceux qui étaient devant. Jusqu'à la moitié de la course, je voulais les atteindre, mais quand j'ai commencé à ressentir de la fatigue dans mon avant-bras, j'ai essayé de me défendre.

Quelle est la nature de ce problème ?

Je suis un peu plus gros que les autres pilotes au niveau musculaire, quand je ne suis pas bien avec la moto et qu'elle bouge un peu plus, ça c’est plus difficile pour moi avec l’avant-bras. L'année dernière, j'ai subi une opération, mais ce n'était pas suffisant . On appelle ça le syndrome des loges, mais ce n'est pas vraiment un syndrome. Disons qu'il y a de la fatigue dans le geste technique.

Qui voyez-vous aux côtés de Pecco l'an prochain ?

Pourquoi pas moi ? Il faut travailler un peu, mais c'est aussi mon objectif en fait. Si vous êtes en Moto GP, vous ne pouvez pas aspirer à être au volant de la charrette, je veux m'améliorer pour devenir le meilleur au monde et avoir la meilleure moto.
Cependant, tous les trois sont très forts. Peut-être que Martín est un peu une évolution de Jorge Lorenzo dans son style de pilotage unique.
Márquez est super agressif, surtout dans les virages à gauche, ça fait peur et les données sont impressionnantes.
Bastianini fait du très bon travail, il maîtrise très bien les pneus. Ce n'est pas une coïncidence s'il y en a trois dans les quatre premières positions du Championnat, ce sera une décision difficile pour Ducati .

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