Alors qu'à la surprise générale au printemps dernier, Suzuki annonçait son retrait dès la fin de saison du Moto Gp, les spéculations sont allées bon train pour savoir quelle marque pouvait remplacer l'équipe japonaise.
Et les yeux se sont tournés automatiquement vers BMW, surtout après les propos du président de la DORNA Carmelo Ezpeleta qui a fixé des lignes claires qui ne pouvait amener qu'à la seule option BMW. Kawazaki ayant depuis longtemps décidé de ne pas aller en Moto Gp.
Ces deux places sont réservées à un nouveau constructeur, c'est-à-dire à une équipe d'usine. Nous ne céderons pas ces deux créneaux MotoGP vacants à une équipe privée, ni de Moto2 ni du Championnat du Monde Superbike.
Pourtant, à en croire nos confrères de Speedweek, tout aurait été fait pour faciliter la venue du constructeur allemand.
Tout d'abord, il y a eu des coups de fils entre la DORNA et la direction de BMW et même une rencontre à eu lieu Madrid au mois de mai.
Selon les informations de SPEEDWEEK, Marc Bongers, patron de BMW Motorrad et Timo Resch, se sont rendus en Espagne pour participer à cette réunion.
BMW et Dorna ont même discuté de la possibilité pour Suzuki de débaucher du personnel technique du département MotoGP de Suzuki et peut-être même d'acheter des plans et du matériel de la Suzuki GSX-RR afin d'accélérer le développement de leur propre machine d'usine MotoGP et éventuellement commencer à être prêt d'ici 2024.
Mais avec un coût estimé à 40 millions d'euros par saison, l'engouement de BMW Motorrad pour une aventure MotoGP était limité.
Dans le même temps, il était évident que BMW augmentait continuellement ses ventes et ses bénéfices dans le secteur des deux-roues, même sans MotoGP - et le risque d'échec était apparemment considéré comme trop grand par les dirigeants de BMW.
Et l'échec (pour le moment) en championnat du monde Superbike ne semble pas les gêner à cause du peu de visibilité de la discipline selon Speedweek.
Et l'article de Speedweek se finit avec une conclusion amère :
Apparemment, il n'y a pas assez de courage à Munich pour participer à un championnat de prototypes, dans lequel chaque constructeur peut démontrer ses compétences technologiques et qui attire jusqu'à 100 000 spectateurs sur plusieurs courses le dimanche.
Apparemment, il y a aussi un manque de passion et la capacité nécessaires que BMW a eu dans les championnats automobiles, de la Formule 1 au DTM grâce à des managers courageux tels que Eberhard von Kuenheim, Jochen Neerpasch, Adolf P. Prommesberger et Dieter Stappert ainsi que des techniciens légendaires tels comme l'ingénieur Paul Rosche et des équipes gagnantes comme Schnitzer et Alpina pendant des décennies.
Rien d'étonnant au renoncement de BMW à participer au motogp! Trop cher, trop long pour avoir des retombées commerciales (c'est le but final), popularité en baisse (voir les chiffres publiés pour le nombre de spectateurs), pas de pilotes Allemands qui pourraient aider, du moins dans leur pays, à créer une dynamique, pas de moto prête ou presque.
Un saut financierement risqué dans l'inconnu, surtout en cette période trouble de crise économique mondiale.
Le problème est entre les mains de la Dorna qui va devoir se sortir les doigts pour présenter à l'horizon 2024 un championnat qui ne regroupera pas que des KTM (et affiliés) et des Ducati.
Tonton Carmelo, faudrait que tu changes de discours et que tu arrêtes de…
Rien de transcendant non plus en Superbike . Ils parlent de la F1, mais seulement motoristes de 82 a 87, 2000 á 2005, puis aventure peu concluante avec le rachat de Sauber ...2009.
Pour moi l'image sportive de BM, en moto, c'est le Paris Dakar, et cela remonte á loin, pour le reste rien qui restera dans les mémoires .
Et ben ouais, le flat twin ça frotte trop dans les virages...😁
1. Vu le gouffre entre les prototypes MotoGP et, les motos de série, BMW n'a surtout aucun intérêt, pour la discipline.
2. Plus, l'hémorragie de la perte de spectateurs...
...
Speedweek fondé en 2008 par un autrichien appartient au groupe Red Bull...sponsor principal de KTM....Ceci expliquant (forcément) cela, du coup le magazine n'est plus impartial... et titiller "l'ennemi" teuton ne fait pas de mal... 🤣