Que l'attente est longue pour Andrea Iannone, 4 ans sans compétition (fin 2023), c'est long, très long.
Et dire que la première sanction avait été de 18 mois. Sans son appel, il est presque certain que l'AMA n'aurait pas interjeté appel et Iannone aurait été de nouveau en Moto Gp ou Superbike depuis la mi-saison 2021.
Mais à travers ses propos, il est clair que la compétition lui manque et qu'il n'a pas tourné la page.
Il s'est confié chez nos confrères de la Gazetta Dello Sport :
Humainement, j'ai fait preuve de patience et de calme, sinon je n'aurais pas pu gérer une situation qui m'a compliqué la vie.
J'ai réagi en souffrant en silence, mais avec dignité.
Je reviendrais courir. Je ne sais pas où, comment et quand, si en MotoGP ou en Superbike, mais je vous le garantis : je n'arrive toujours pas à remplir ma vie d'autre chose que la moto ou la vitesse.
Il y en a qui croient encore en moi et c'est beau. Je ne pense pas que je doive avoir une autre chance, mais reprendre la mienne : une autre chance est donnée à ceux qui sont coupables ou qui ont commis un crime. Je ne suis pas parmi eux.
Je suis resté en excellent terme avec mon ancien manager Carlo Pernat et Paolo Campinoti, un membre de la famille, mais les courses sont faites pour gagner, pas pour de vraies amitiés.
J'ai été critiqué pour des choses que tous les coureurs font aujourd'hui et j'en ai payé les conséquences. Je ne me permets pas de juger les autres. Au lieu de cela, j'ai été jugé.
En accroche : "je reprendrais la compétition moto" Au futur ou au conditionnel ?...
On peut être rapide et être un âne. C’est le cas de Iannone.
Ce gars a eu sa chance, pilote d’usine pour plusieurs marques. Il n’a jamais eu le « sérieux » nécessaire à la compétition de très haut niveau.
La vérité, c’est qu’il n’a manqué à personne et son avenir n’est certainement pas en motoGP.
Et bon courage à qui lui redonnera un guidon…
Un âne.
Il veut dire quoi dans le dernier paragraphe ? Que tous les autres se dopent ?
Pas cool.