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Alvaro Bautista : "Avec les Superbike, on peut glisser pour aller vite, pas avec les Moto GP".



5 années après son dernier grand prix Moto Gp, Alvaro Bautista a découvert combien il avait changé et le retour "sur terre" a été brutal.


Même s'il a amélioré son temps de la FP1 de 2 secondes, Bautista pointe à l'avant dernière position à 2"5 de Jorge Martin.


Et le constat est qu'une Superbike et une Moto GP sont à des années lumières l'une de l'autre. Il ne peut pas piloter sa Moto GP comme il le fait avec sa Superbike, la moindre glissade en sortie de virage se paie cash.


Il nous donne ses premières impressions :


Il est clair que ce n’est pas facile de revenir après cinq ans. Du premier entraînement au deuxième, nous avons déjà amélioré de deux secondes. C'est clair que je ne me sens toujours pas à 100% sur la moto, loin de là, mais bon, je fais de petits pas et j'essaie de profiter du week-end.


L’important est de réduire cet écart. Si demain nous pouvons améliorer quelques choses sur la moto pour pouvoir rouler plus confortablement et plus comme j'aime et améliorer cette différence petit à petit, alors je serais heureux. Je ne sais pas jusqu'où je peux aller parce qu'à chaque fois que j'accélère, j'ai encore plus de problèmes. Donc on y va un peu à la volée, en essayant d'améliorer les réglages, les sensations avec la moto. Ce qui est difficile pour moi, c’est de pouvoir piloter comme je le souhaite.


Quelles sont les différences entre la Superbike et la Moto GP?


Avec la Superbike, disons que vous ressentez davantage les pneus. C'est donc un peu plus de stop and go. Surtout dans la partie arrière, les Pirelli me permettent beaucoup car dès le début je peux les faire déraper et j'ai de la traction.


Avec les Michelin, quelle que soit la manière dont vous faites déraper, vous êtes perdu. Le problème que nous avons rencontré aujourd'hui est que je ne peux pas la faire tourner avec le pneu arrière, car dès qu'il commence à déraper, je n'ai plus de traction. Le pilotage est donc différent et nous travaillons à améliorer cela.


A t'il conscience que tout le monde attendait sa performance?


C'était drôle pour moi parce qu'avant aujourd'hui, j'étais comme tout le monde en train de créer une attente, mais nous sommes déjà à la fin de l'année, tout le monde a déjà parcouru plus de kilomètres, ils ont le bon feeling. Surtout, c'est grâce au réglage de la moto qu'on arrive sur le circuit et qu'on y va vite dès la première minute. Je pense que c'est plus qu'un problème de kilométrage, c'est le réglage et la sensation de pouvoir attaquer plus fort avec la moto ou non.


Quelles autres différences voient-ils avec le Superbike?


Le protocole de départ, honnêtement, je ne sais pas si j'aurai le temps sur la vraie grille pour faire ce que j'ai à faire. Il faut verrouiller la suspension avant, abaisser l'arrière, mettre la commande de démarrage, toucher l'embrayage et puis tout le monde est parti (rires).

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