Alex Marquez prêt pour 2025, à l'aise sur le test comme sur la fin de saison.

Décidément, Alex Marquez était en forme ces dernières semaines.

Peu en vue cette saison à part sa 4ème position à Jerez et son podium au Sachsenring, le frère de Marc a fini l'année plutôt fort (4-4 à Sepang et 5-4 à Barcelone) et c'est tout sourire qu'il a pu prendre contact avec la GP24.

Il sait qu'en 2025, il devrait être le fer de lance de son équipe car à ses côtés, il aura un Fermin Aldeguer qui aura tout à apprendre.

Vous avez été impressionnant aujourd'hui ?

Je suis aussi tombé parce que j'étais paniqué [en riant]. J'étais tellement confiant que j'ai dit "wow, j'ai fait cinq ou six tours en 1'39"4 et j'ai dit "un peu plus". Et je suis tombé. Mais le sentiment a été super bon.

Comment s'est passé la journée ?

J'ai fait un run le matin avec la GP23 puis j'ai sauté sur la GP24. Au premier tour, je ne me sentais pas complètement à l'aise, c'est normal ; parce que ça change beaucoup. Mais j'ai passé du temps et j'ai dit "d'accord, nous sommes sur la bonne voie". Nous avons essayé plusieurs choses. Mais au final l'avantage c'est qu'il n'est pas nécessaire d'essayer de grandes choses, la moto est ainsi faite et il faut juste se concentrer sur bien faire les choses. J'ai vraiment apprécié cette journée.

Quelles sont les différences entre la GP24 et la GP23 ?

Il y a des points qui sont meilleurs et des points qui sont les mêmes, évidemment. Tout n'est pas mieux. Il y a des points que j'ai mis un peu de temps à comprendre mais cela ne m'a pris que cinq tours pour comprendre. Pas comme la GP23 où cela m'a pris beaucoup plus de temps. Il y a des points qui sont beaucoup mieux et des points qui sont pareil. Aucun point n'est moins bon. C'est donc positif.

Quel est le point le plus positif de la GP24 ?

Surtout là où nous avons le plus souffert tout au long de l'année : celui à l'arrière de la moto. Avec la GP23 et le dépôt de gomme, avec l'amélioration de l'adhérence, je souffrais beaucoup.

Et aujourd’hui, c’était l’inverse. Toute la journée, du début à la fin, avec plus ou moins de grip, les sensations avec la moto ont été exactement les mêmes.

Vous êtes donc satisfait ?

Nous allons dans le bon sens. Surtout dans le ressenti, dans la manière dont nous avons travaillé aujourd'hui. Les temps ont été relativement faciles à réaliser et chaque fois que j'entrais en piste, je m'améliorais. C’est la chose la plus positive.