Alex Marquez : "Je ne peux pas gagner le Championnat, mais rêver est gratuit".

Le double champion du monde Moto3 et Moto2 a confirmé les impressions laissées depuis le début des tests hivernaux.

La GP24 lui va comme un gant et il l'a encore confirmé ce samedi. Il confirme que son frère sera difficile à aller chercher et il devra se méfier de Pecco Bagnaia qui aura surement un rythme similaire au sien lors de la course longue.

On lui a parlé de titre et il ne se fait pas d'illusion.

Pouviez-vous concurrencer votre frère ?

Je pense que Marc a encore quelques dixièmes cachés, un dixième mais c'est beaucoup ici. Très content, je pense que nous avons fait de notre mieux, de manière réaliste, sur le papier. C'est vrai que j'ai pu être très explosif au début, puis tellement de tours assez proche de Marc, qu'on a un peu usé le pneu avant.

Alors là j'ai décidé de prendre du recul, de me sécuriser un peu, d'aller jusqu'au bout, voir comment était Pecco, qui à ce moment-là n'était pas super rapide dans ces tours-là. Donc très content. Nous avons atteint notre objectif, ce qui était l’essentiel.

Avez-vous des chances de titre ?

Je vais vous répondre honnêtement. Non, ce n'est pas possible. Il faut être réaliste. Au final, je pense qu'ils sont restés en tête pendant de nombreuses années, se battant pour les championnats, se battant pour être constamment parmi les trois premiers au Championnat du Monde. Marc a beaucoup gagné, donc il a l'expérience que nous n'avons pas de nous battre devant, d'être sur le podium tous les week-ends.

Mais pourquoi pas ? Rêver est gratuit. Alors, de façon réaliste, non, mais la vie m'a appris qu'en rêvant et en travaillant, on peut réaliser des choses. Nous allons donc donner le meilleur de nous-mêmes et nous verrons où nous en sommes à la fin de la saison.

Sur quoi pouvez-vous vous améliorer pour demain ?

Je vais regarder Marc et aussi Pecco parce qu’il fait des choses intéressantes. Ce Sprint m'a été très utile pour passer derrière Marc car j'ai fait certaines lignes différemment. Je l'ai déjà vu notamment à l'entraînement, mais tant qu'on n'est pas derrière lui et qu'on ne peut pas le suivre pendant pas mal de tours d'affilée, on ne voit pas où il fait la différence.

Il prend le virage 4 très rapidement, donc, passer comme lui est presque impossible. Nous allons le laisser, nous allons nous concentrer sur d'autres points importants comme le virage 3 et le virage 1, et à partir de là, eh bien, essayer comme je vous l'ai dit demain de faire une autre course solide.

Je n'arrête pas de dire que ces deux-là ont un peu plus que moi. Avec Pecco, nous sommes donc à égalité, mais je pense qu'il a quelques dixièmes de plus que moi. Il sera donc très important de prendre un bon départ et de faire de bons premiers tours.