Alex Marquez : "Je ne m'attendais pas à cette bagarre en début de course".

Ce dimanche, malgré que la piste était 5° moins chaude que samedi, la course faisait 12 tours de plus et malgré ces conditions difficiles, tous les pilotes de la grille ont choisi le pneu tendre à l'arrière.

Il fallait donc économiser ce pneu pour ne pas le détruire avant la fin de course.

Mais la stratégie de Pecco Bagnaia a été d'attaquer le plus fort possible en début de course pour rester en tête, et pendant plus de 5 tours il a fait mal à ses adversaires mais à ses pneus aussi.

Alex Marquez ne s'est pas trop mêlé à cette bagarre mais il a quand même forcé et a entamé son capital pneumatiques.

Résultat, Pecco l'a payé en fin de course tandis qu'Alex a vu fondre sur lui un Giannantonio qui avait adopté la bonne stratégie.

Malgré cela, Alex Marquez a encore terminé second et même s'il possède 40 points de retard sur son frère, il possède 70 points d'avance sur Bagnaia.

Il nous parle de sa course.

Je suis content de ce week-end, content d'être ici. Avant de venir, je savais qu'il serait difficile de rester devant les motos rouges ici. Elles ont toujours un petit plus, et c'est là qu'elles attaquent fort. Mais bon, nous étions au moins devant l'une d'elles et proches de Marc. C'est vrai que c'était l'un des circuits où je pouvais, ou pensais pouvoir, réduire l'écart sur Marc, mais ce n'était pas le cas.

Il a fait un meilleur travail que nous . Il a réussi à être rapide dans les virages où il perdait habituellement beaucoup de temps. Je suis donc sincèrement heureux de commencer ainsi ces quatre courses en cinq semaines. Et surtout, d'être deuxième et de poursuivre sur cette lancée.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à une telle bagarre à ce moment-là de la course. Et là, je me suis dit : "Attends, mec, tu ne peux pas jeter les pneus ici."

Quand Pecco a commis l'erreur au virage 15, où ils sont passés côte à côte, j'ai bénéficié d'une bonne aspiration ; sinon, il aurait été très difficile de les rejoindre parallèlement et d'attaquer.

Puis, au virage 3, je me suis dit : "OK, maintenant, fonce." Au final, Diggia a failli me rattraper, mais c'était ma stratégie de course.

Si on n'est pas capable de gagner, mais qu'au moins on sait qu'on a tout donné, je rentre chez moi l'esprit tranquille. Je suis rentré chez moi l'esprit tranquille à chaque course que j'ai disputée cette année. Il ne faut pas oublier que c'est Marc.

Marc est octuple champion du monde, et ce n'est pas facile de le battre . Mais le jour où nous aurons des opportunités, comme à Silverstone, Jerez ou Austin, nous essaierons de gagner, nous essaierons d'être là.

Nous devons maintenir notre intensité, ne pas perdre de vue notre objectif principal : notre championnat. Nous devons nous remettre en question et donner le meilleur de nous-mêmes chaque week-end, comme nous le faisons actuellement.