Alberto Puig sait qu'un gros travail attend Honda.
Même s’il note quelques progrès, cela n’est pas suffisant. En cela, il fait le même constat que son pilote phare, Marc Marquez. Mais avec le recrutement réalisé de plusieurs ingénieurs dont un nouveau directeur technique, il est logique que cela prenne du temps.
Et ce qu’on a vu à Sepang était presque inhabituel, ce qu’a fait Marc pendant 3 jours était + du domaine du pilote testeur que du pilote titulaire qui doit valider les pièces.
Le nouveau directeur technique Ken Kawauchi a même envoyé Marquez faire un petit run sans aucun aileron, juste pour voir comment la moto se comporterait.
Puig fait donc le point :
Nous n'avons pas de concept complètement nouveau. C'est une évolution de ce que nous avons testé à Valence.
Les tests se termineront pour nous à Portimão. Évidemment, nous ne sommes pas encore là où nous voulons être. Nous essayons d'autres solutions, car nous avons beaucoup d'idées. Nous devons apporter ces idées et prouver qu'elles fonctionnent. Nous travaillons là-dessus maintenant.
L'un de nos objectifs est d'améliorer la motricité. Mais ce n'est pas le seul objectif. Nous devons améliorer beaucoup, beaucoup de choses. Et nous pensons que nous sommes sur le chemin. Nous ne pensons pas avoir encore atteint notre objectif. Nous avons des options pour le moteur et le châssis. Mais nous avons besoin de plus de temps, c'est clair.
L'état de Marc est bien meilleur que l'an dernier à Sepang, par exemple. Il peut maintenant dérouler des tours et n'est pas détruit le lendemain comme l'an dernier. C'est hyper important.
Nous voyons également beaucoup de progrès avec Joan. Il progresse et comprend de mieux en mieux la moto. Si nous pouvons sortir la moto que nous pensons pouvoir obtenir, nous devons nous rappeler que Joan est un double champion du monde. Et c'est pourquoi il est ici.
J'attends avec impatience les premières courses de Joan MIR qui dit :
« Content des progrès que nous avons réalisés. Je me sens beaucoup plus à l’aise sur la moto, comme si c’était devenu véritablement la mienne, expliquait le Majorquin. Le style de pilotage est totalement différent, mais ce n’est pas pour autant désagréable. Ces derniers jours, j’ai grandement appris. L’équipe m’a beaucoup aidé pour comprendre ce dont j’avais besoin pour être compétitif sur cette moto. Nous avançons dans la bonne direction, même si quelque part je suis encore un rookie avec cette moto. »
Ou Alex RINS :
« Je suis plutôt satisfait du travail accompli durant ces trois jours. Je m’habitue progressivement à cette moto et je m…